Une bullette

Une bullette entra dans le bureau de la directrice par le dessous de la porte, s'avançant vers elle très vite. La personne qui l'avait envoyée était préssée. La voix d'une elève retenti dans la pièce
"Excusez moi de vous deranger madame, je suis Aaricia Cardin, mais la vampire de mystikel à essayer de m'attaquer. Nous somme dans le dortoir des mystikel, et la vampire est tombée dans sa course et s'est evanouie."

Marylin sursauta. Elle était déjà plus sereine que quelques heures plus tôt, mais quand même fallait pas pousser. Elle regarda la bulette lui "parler", n'eut que le temps de prendre sa besace et sortit en courant.

Gabrielle arriva brutalement en courant et regarda autour d'elle. Personne ! Manque de chance ... Elle ne pouvait demander quelques informations sur Morgan ... Gabrielle était de plus en plus inquiète sur la présence d'une vampire dans l'institution de Nenkin Ame. Elle s'asseya brutalement et réfléchit. Où pourrait-elle trouver la directrice si elle n'était pas dans son bureau ? Un éternuement sortit de la bouche de Gabrielle Martinez. Pour elle, il ne faisait pas assez chaud à son goût. Une température de 35° serait idéal, elle s'en rendait de plus en plus compte. C'était la première fois depuis longtemps qu'elle n'était plus malade. Elle était habillée d'un pull à col roulé ainsi qu'un jean, un habit certes agréable, mais une robe était plus au goût du jeune professeur. Encor une éternuement, elle n'arrêta plus pendant quelques instants. Une fois calmée, elle se releva et elle créa une bulette pour que la directrice, quant elle reviendra, entendrai le message urgent. Elle partit tout de suite après pour rejoindre sa boutique de magie.

Marylin arriva à son bureau avec Morgan Slovdonia. Elle l'assit brutalement sur une chaise, et ferma la porte de son bureau.

Ce qui s'y passa ensuite? Nul ne le sait, ni ne le saura.

Mais en tout cas, une heure après Morgan en ressortait, l'expression parfaitement neutre. Marylin reçut alors la bulette de Gabrielle. Elle fronça les sourcils. Elle lui renvoya une bulette, contenant ces mots:

"Mon bureau vous est ouvert, Professeur. Vous pouvez venir."

Gabrielle Martinez arriva après avoir reçu la bulette. Elle salua la directrice.

"Bonjour. Quelque chose me tracasse énormément. Comme vous le savez, une vampire dénommée Morgan est dans l'insttution et elle a l'air d'avoir des difficultés à se contenir. J'ai très peu confiance en elle."

Le professeur sortit son mouchoir de la poche de son pantalon et se moucha puis un étrenuement. Un excusez moi sortit de sa bouche. Ses yeux étaient vitreux et ses yeux verts foncés devinrent clairs.

"Je voulais savoir si tout se passait bien avec elle."

La directrice souffla. En effet, la discution ne serait pas facile et elle serait obligée, sur certains points, de mentir. Elle s'asit sur son bureau, et invita Gabrielle à faire de même.

"Voyez-vous, commença-t-elle lentement et pesament, malgré son air étrange Morgan est à moitié humaine. Elle n'est donc pas à 100% sauvage; et de toute façon, si elle avait été uniquement issue de vampires, nous l'aurions acceptée tout de même. Mon prédécesseur, Hoshi Lys -d'ailleurs nous avons sa fille à l'école- m'a informé de plusieurs choses, notamment du comportement de Morgan. Les trois années -trois ans! Ne l'oubliez pas!- se sont passées avec une élève sérieuse, et dont aucun faux pas n'avait été fait. Mais, cette année semble plus difficile pour elle; en effet elle a eu plusieurs problèmes familiaux dont il m'est interdit de vous parler. Mais ce que je peux vous dire, mademoiselle, c'est que si jamais cette élève fait un éccart de conduite, elle sera sanctionnée immédiatement. Elle vient d'ailleurs de sortir de mon bureau, j'ai eu une petite explication avec elle. Mais si vou avez encore des craintes, n'hésitez pas à m'en faire part."

Elle finit sa tirade avec un léger sourire. Elle porta la main à son cou masqué par un foulard: les deux petits trous cachés de son épaule gauche lui faisaient encore un peu mal.

Gabrielle Martinez réfléchit quelques instants.

"Si cela est vrai, je vous laisse. Je n'ai plus aucunes raisons de m'inquiéter."

Le professeur decida de quitter la pièce et vagabondé dans les couloirs. Elle salua la directrice et partit.

Marylin sourit légèrement. Son visage était plus grave et sérieux que jamais.

"Au revoir, Mlle Martinez."

Lorsque le professeur sortit du bureau, marylin ferma la porte. Elle souffla et retira son écharpe. Elle l'avais échapée belle: une tache de sang commençait à se faire voir auniveau gauche du cou. Elle prit un mouchoir de son sac et l'humidifia à laide de sa bouteille d'eau. Elle se l'appliqua sur les deux petits trous du cou, remis on écharpe et se plongea dans ses dossiers.

Nikolaï toqua à la porte du bureau de la directrice, intimidé. Au collège ou au lycée, il n'avait jamais eu que des rendez-vous avec des Conseillers principaux d'éducation ou de simples surveillants. Ainsi, c'est tout doucement qu'il ouvrit la porte lorsque un "Entrez! Fermez derrière vous, Nikolaï" se fit entendre. Obéissant, il referma la porte, et les sons de leur diaogue fut étouffé.

Quelques temps plus tard, une égyptienne ressortit du bureau. Une splendide jeune femme, richement habillée; sn regard était froid, et aucune expression sauf de dureté ne transparaissait sur son visage aux traits parfaits. Un petit sourire, doucement, apparaissait. Elle s'en alla tranquillement; un passant, jettant un oeil dans le bureau, pouvait voir que ce dernier était saccagé: des feuilles s'étallaient un peu partout, et la directrice était invisible; en effet, elle était allongée derrière le bureau, inconscente.

De Torquemada avait enfin fini de rédiger l'Edit de Foi, qui entrera bientôt en vigueur, mais avant de le placarder, il préféra opter pour une voie plus diplomatique, et en discuter avec la directrice avec laquelle il avait eu quelques...différents.
Il frappa à la porte fermée de son bureau. Pas de réponse. Il frappa de nouveau en appellant la directrice de sa voix forte. Toujours rien.
Il tourna alors la poignée, et la porte qui n'était pas vérouillée s'ouvrit: l'Inquisiteur vit alors un bureau en désordre, et derrière celui-ci, la directrice, inconsciente.
Accourrant pour protéger la figure de loi de la pension, de Torquemada s'agenouille et relève la directrice, la tennant entre ses bras pour ne pas la laisser tomber. Il prend son poul et constate qu'elle n'est pas en danger, alors il la secoue alors doucement, et lui chuchote d'une voix qui tend à être apaisante "Madame Abu al-Hadj, Madame Abu al-Hadj, réveillez-vous."

Si jamais un maléfice la maintenait dans le someil, il serait bintôt dissipé par sa présence, et Tomás pourrait en apprendre plus au sujet de ce qui, au vue du désordre, semblait être une attaque.

Peu à peu, le brouillard qui maintenait Marylin dans le noir se dissipa, et elle parvint à ouvrir les yeux, papillonant des cils. Une forme sombre se tenait au dessus d'elle. Elle eut un mouvement de recul, lorsqu'elle sentit que la forme la tenait. Petit à petit, elle le reconnut: c'était l'inquisiteur. Il tombait plutôt mal.

Avec une mimique de douleur, elle se redressa, tâtant l'arrière de son crâne, et s'adossa contre un pied de sosn bureau.

"Que... Que faites-vous là?" parvint-elle à dire d'une toute petite voix.

Elle se réveillait, bien, l'Inquisiteur lui sourit:
"J'étais venu pour régler des affaires administratives, mais je crois qu'il y a plus urgent... Vous allez bien? Vous pouvez vous lever?"

Etrangement, et malgrè la dispute qui avait eu lieu entre eux, de Torquemada paraissait intentionné envers la directrice, la lachant délicatement, il remit une chaise sur ses pied.
"Tenez, asseyez-vous, vous irez mieux. Dites-moi, que vous est-il arrivé?"

Marylin haussa l'espace d'une seconde les sourcils. Cet homme - homme d'église - se montrait curieusement jovial en comparaison du ton qui était monté entre eux lors de leur précédente altercation. [C'est français, ce que j'ai dit?]

Mais la douleur de sa tête était trop grande, et elle se lut sur son visage, recouvrant la surprise. Délicatement, elle se massa la tête: une bosse, heureusement cachée par ses cheveux mais qu'elle sentait conséquente, était apparue.

Elle se souvenait très bien de ce qui s'était passé.
La pseudo-déesse égyptienne avait supplanté le corps de Nikolaï, et l'avait projettée contre le mur d'une simple chiquenaude.

Mais elle ne dit rien. Elle se contenta d'hausser les épaules, murmurant:

"Je ne sais plus..."

Tomás s'agenouilla au niveau de la directrice, la regardant dans les yeux, avec autant de douceur que de fermeté.

"Ecoutez, commença-t-il, je sais que vous ne me portez pas dans votre cœur, et je le comprend. J'ai moi-même réagit de manière excessive lors de notre dernière rencontre, et pour cela, je vous présente mes excuses... Mais je ne peut vous aider si vous ne me faite confiance: l'état de votre bureau est suffisamment éloquent pour me faire penser qu'il y a eu lutte ici, et donc, que vous savez ce qui s'est passé...Comprenez-moi, aussi difficile à croire que cela puisse paraitre, je suis probablement votre plus grand allié en ces lieux, si vous ne me rejetez pas."

L'Inquisiteur pris une profonde inspiration... Ce n'est pas la première fois que la réputation de l'Inquisition lui jouait des tours...

"Croyez moi, reprit-il dans un élan nouveau, où désormais, seul la sincérité transperçait de sa voix, je ne suis pas ici pour organiser un coup d'Etat, et renverser le gouvernement: je viens l'appuyer au contraire. Je ne compte bruler où emprisonner les élèves, mais les aider, et prévenir tout débordement. Et pour y arriver pleinement: j'ai besoin de votre aide..."

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Marylin, transformant son visage souffrant en une face douce et délicate. C'était dans ce genre de moments qu'on voyait son charme agir et sa beauté se révéler.
Comme ses paroles étaient douces, et rassurantes... Prometteuses d'un avenir fleuri... Mais elle se méfiait tant de l'inquisition, cette "institution" avait une si mauvaise réputation! Comment pourrait-elle avoir confiance en son représentant?
Le mot "exorcisme" apparut dans sa tête. Ce ne serait certainement pas la bone solution pour Nikolaï, tout simplement parce que c'était de la skyzophrénie magique, et non un stupide démon religieux.

Elle se contenta de baisser les yeux et de murmurer un petit:

"Merci...",

Comme une petite fille timide.

de toute évidence, la directrice savait quelque chose, et ne souhaitait pas le lui dire...Mais que pouvait-il y faire?

A son "merci", Tomás répondit par un hochement de tête souriant.

"Ecoutez, je pense que vous avez besoin de vous reposer, et de vous soigner. Je vous conseille de ne pas aller à l'infirmerie: il vaut mieux que personne ne sache que quelqu'un s'en soi pris à vous et qu'il courent toujours... Cela pourrait inciter les plus téméraire à en faire de même, et saper la confiance que les autres ont en vous. Reposer vous donc, et gardez le secret, je reviendrait vous voir plus tard, quand vous irez mieux d'accord?"

Ramassant les feuilles qu'il avait amenées, de Torquemada posa un regard bienveillant sur la directrice, avant de quitter son bureau.

Marylin le regarda sans comprendre. Ses conseils étaient loin d'être idiots, et animés de franchise. Pourquoi agissait-il ainsi? Etait-ce une feinte pour mieux l'assouvir à son contrôle? Elle ne parvenait pas à distinguer son vria but. Ainsi, elle lança, alorsqu'il s'éloigna d'elle:

"Pourquoi?"

Pourquoi. Tout simplement. Alors que ces temps-cis, les soucis étaient assez nombreux, son aide et sa simple gentillesse étaient une porte ouverte sur un rayon de soleil.

L'Inquisiteur s'interrompit à cette question...Pourquoi? Pourquoi quoi, exactement? Pourquoi l'aidait-il? La réponse apparue dans son esprit comme une évidence. Il se retourna et adressa un sourire presque paternel à la directrice:
"Pour l'Ordre." Répondit-il simplement, une lueur énigmatique brillant dans son regard.
"Pour l'Ordre." Souffla-t-il de nouveau, avec la conviction de quelqu'un faisant sa profession de foi.
Alors il franchit la porte et referma derrière lui.

Jusqu'à longtemps après, Marylin garda ses yeux rivés sur la porte que l'Inquisiteur avait refermée derrière lui, pensive. L'implication de cet homme dans sa foi était très grande, et c'était justement ce qui lui faisait un petit peu peur: si la croyance virait au fanatisme, nombreuses pourraient être les erreurs commises.

Encore un peu sonnée et avec un formidable mal au crâne, la directrice sortit d'un meuble de l'aspirine; sur un meuble derrière son bureau, bien que déplacé, subsistait une bouteille d'eau, couchée mais ni tombée, ni explosée. Quelques minutes plus tard, Marylin se sentait déjà mieux. Alors, fatiguée, elle se remit dans l'immsense classage de dossiers qui l'avait tant accaparée à son arrivée à la pension.