Les Geoles

Tomàs de Torquemada, après avoir momentanément fermé le Tribunal au public, attrapa les pieds du démon, et la traîna dans les souterrains du Tribunal d'Inquisition.
Alors qu'il descendait les escaliers, et que la tête du monstre tombait péniblement contre chaque marches, la créature eut un soubresaut, ce qui fit sursauter l'Inquisiteur...Mais non, l'infernal monstruosité était toujours inconsciente...
Une fois arrivé tout en bas des escaliers, de Torquemada se trouvait face à une imposante porte de métal renforcé. Il sortit une lourde clef d'un des plis de sa veste, et la glissa dans une serrure démesurée.
Reprenant son fardeau, le Saint Homme avança dans la salle qui se présentait à lui: Un austère cachot où se faisait face plusieurs cellules aux solides barreaux. Tomàs ouvrit l'une d'elle, et y enferma le monstre, sans oublier de cadenasser sa cellule.
Retourna sur ses pas, il ferma la lourde porte d'acier sans mots dire, et s'en retourna dans le tribunal à proprement parlé.
Il descendra plus tard, afin de vérifier si la créature sera toujours inconsciente.

Tandis que Tomàs trainait le corps inerte de Charles Pandore -mais était-ce bien lui ? -, des lambeaux de chairs ainsi qu'un longue trainée rouge se déposait sur leur chemin. La blessure saignait encore, mais le plus étrange était que chaque membre semblait perdre en épaisseur à cause d'une décomposition accélérée. Lorsque Charles Pandore fut seul dans sa cellule, son corps revint à son état initial, si ce n'est qu'il restait couvert d'hématome. La blessure à la jambe avait disparu. On le reconnaissait enfin.
Il essaya d'ouvrir les yeux. Il mit bien deux minutes à se rendre compte qu'il faisait le mauvais mouvement de paupière, et que ses yeux se fermaient d'avantages qu'ils ne s'ouvraient. Mais cette intense reflexion de la part du démonologue ne suffit pas à lui faire voir plus clair. La pièce était tellement sombre qu'il fallait bien dix autres minutes pour la dicerner complêtement. Aussitôt Charles se mis à quatre pattes, et tenta de délimiter les contours la salle. Il faisait humide, du moins bien plus que d'habitude, ce qui lui laissa penser qu'il était dans un sous-sol. Certainement un cachot ! Cette supposition fut confirmée l'instant d'apres lorsque ses mains tremblantes touchèrent les barreaux froids de la porte de sa cellule.

" Laissez moi sortir ! " hurla Charles d'une voix qu'il ne se connaissait pas.

*Ca sert à rien, tu vas mourir ici...*

" Non, je refuse de mourir sans comprendre pourquoi ! "

*Tais toi et écoute la mort venir...*

Une bonne heure après l'éveil de Pandore, un grincement se fit entendre, puis des bruits de pas résonnèrent, s'approchant de à peu de la cellule où était enfermé le démonologue. Bientôt la leur vacillante d'une torche éclaira l'endroit et se dessina la forte et imposante stature de l'Inquisiteur. Il fixa quelque instant la personne qui était enfermée dans cette cellule: rien à voir avec la créature qui l'avait agressée...Mais il n'ouvrit pas la porte solidement blindée pour autant: prudence est mère de sûreté...
De Torquemada pris alors la parole, face à cette lamentable créature qui, à quatre pattes, serrait les barreaux:

"Monsieur, j'ai plusieurs questions à vous poser, mais je me restreindrais pour commencer à deux interrogation, la première étant "qui êtes-vous?", et la seconde "savez-vous pourquoi vous êtes en ces lieux?""

Tout en disant cela le Juge d'Inquisition cherché le regard du pauvre homme, apparemment déboussolé, lui offrant un oeil dur et sévère.

Au fur et à mesure que l'inquisiteur approchait, la voix de démon qui harcelait Charles depuis une bonne heure s'éteignait. Elle disparut complêtement lorsque les deux questions furent posées. Charles n'avait pas levé la tête pour voir son interlocuteur. Il attendit quelques secondes et leva doucement son regard, analysant chaque partie de cet homme qu'il ne connaissait pas.

*Une croix ! C'est l'inquisition ! *

Tout revint à Charles, souvenirs et forces. En une seconde, il était debout sur ses jambes fermes, dos au mur opposé, le plus éloigné possible de l'unique porte. C'était logique, il avait dû se mettre en colère et faire une crise démoniaque comme il en avait jamais fait. Si c'était le cas, il n'était pas prêt de sortir de cette geôle. Il fallait contacter quelqu'un. La directrice saurait quoi faire. Il mit sa main à plat en face de lui et souffla légèrement pour faire une bulette, mais absoluement rien ne se produisit.

*Oh non... Un charme de mange-magie...*

Charles fut pris d'un profond sentiment de désespoir, aussi il déclara :

" Je m'appelle Charles Pandore, et suis professeur à la pension d'Atlantis. J'exige sortir de là ou la directrice et le gouvernement viendront vous chasser d'ici ! "

Alors que le professeur menaçait de Torquemada de prévenir le gouvernement, ce dernier ne put s'empêcher d'afficher un sourire narquois:

"Seulement, je suis le représentant du gouvernement...Je vais répondre moi-même à la seconde question...Vous êtes enfermé ici car vous m'avez attaqué, moi représentant du gouvernement atlante! Est-ce que ces révélations clarifient les choses? Quoiqu'il en soit, vos exigences devront attendre..."

L'Inquisiteur prit un tabouret présent dans la salle, et l'approcha de la cellule, suffisamment éloigné tout de même pour que le prisonnier ne puisse l'atteindre, puis s'assit: s'il était si peu coopératif, il risquait d'en avoir pour un moment...
Tomàs quitta son arrogance: son but n'était pas de narguer cet homme, mais il l'avait attaqué, et tant qu'il serait le chef des forces de l'ordre d'Atlantis, il ne pouvait lasser faire un tel acte de contestation, ou son autorité serait bien vite sapée...

"Alors M. Pandore...Je me permettrais de résumer les faits qui vous ont conduit ici, de la manière la plus objective possible: vous êtes entré dans le tribunal, et après avoir énoncé les mots "Satan Corporasco" vous avez pris forme démoniaque, plus précisément, la représentation biblique de Satan, en adéquation avec les mots prononcés...Après cela, vous m'avez insulté, puis avez dégradé les bien de l'Église en m'attaquant...J'ai riposté, et vous ai mis hors d'état de nuire..."

De Torquemada fit une légère pose, puis repris:

"En tant que professeur, j'imagine que vous connaissez l'importance de l'ordre dans une société quelle qu'elle soit: une cité, une famille, ou même une classe doit avoir une structure. En m'attaquant, vous entaillez cette structure, vous comprenez donc mon point de vue: mon but étant d'en être le garant, je ne peut vous laisser libre ainsi...
Donc, je dois rendre justice, vous l'avez compris...Si votre cas doit être porté devant le Saint Tribunal Inquisitoire, vous serez accusé d'insulte et d'agression sur représentant du gouvernement, de dégradation, et de déviance magique...Ce qui fait beaucoup en une seule fois...
Je vous demande, ici hors du cadre du Tribunal, si vous avez quelque chose à ajouter aux faits, car les accusations qui portent sur vous sont grave. Et que par votre statut, et l'intervention déraisonnée de Mm. la Directrice, vous risquez de porter préjudice à Nenkin Ame."

" Satan Corporasco... Santan Corporasco... Comment en suis-je arrivé là ? " marmonna Charles Pandore pour lui même.

Il se sentait maintenant désespérément seul dans cette geôles. Personne ne pouvait l'aider, et Atlantis, seul lieu de refuge pour les créatures magiques, avait été localisée. Il fallait monter une rébellion. Mais ce n'était pas le moment de penser à cela...

" Votre manque de perspicacité me déplaît, Mr le représentant du gouvernement. J'ai bien naturellement agis contre ma volonté, puisque je n'ai aucun souvenir de la scène que vous venez de me décrire. Je parlerais même de posséssions démoniaques. Quoi qu'il en soit, je suis entierrement innocent, et je ne comprends pas pourquoi vous me retenez ici. "

Il avait dit tout cela en se décolant du mur, avec un ton de supérieur grondant un officier qui aurait mal travaillé. Bien évidemment, sa version des faits n'était pas complêtement vraie, mais elle avait le mérite de ne pas être fausse.

De Torquemada écouta attentivement ce que le professeur avait à lui dire...Il s'agissait donc bien d'une possession, cela n'allait pas simplifier les choses...

"Très bien...M. Pandore, considérez un instant l'homicide involontaire...Je vous imagine assez fin pour faire l'analogie...Mais en l'occurrence, il s'agit d'éléments magiques extérieurs, n'est-ce pas? Ce qui vous dé responsabilise en une certaine mesure... Mais comprenez que je ne peux vous laissez partir ainsi, si les circonstance avaient été autres, vous auriez pus tuer quelqu'un, ce qui n'est pas sans conséquence...Comprenez M. Pandore, que si vous êtes ici c'est pour le bien d'autrui, mais aussi pour le votre!
Je ne peux vous relaxer ainsi...Ne vous étant pas recensé, nous allons commencer par ce point, ce qui comprend votre nom, que vous m'avez déjà donné, votre prénom, votre âge, votre maison, et vos pouvoirs.
J'aimerais aussi savoir qu'elles sont vos fonctions précises au sien de la pension, et si ce genre d'évènement vous aie déjà arrivé par le passé?"

" Trés bien. Je réponds à votre petit intérogatoire et vous me laissez partir. Je m'appelle Charles Pandore, j'ai vingt ans et suis classé comme Magicas par Nenkin amé. J'y enseigne la... magie... et je n'ai encore jamais tué personne. Je peux m'en aller ? "

Charles, qui avait maintenant l'impression d'avoir des chances d'être libéré, commençait sérieusement à s'impatienter.

"Vous enseignez la magie? Le pension prodigue une matière aussi vague que "magie"? Ce ne doit pas être de tout repos professeur...
Mais vous ne répondez pas à toute mes questions...Alors je vais vous les reposer, une fois.
Quels sont vos pouvoirs, ou si vous préférez, quel est votre domaine de spécialité incantatoire.
Et est ce que ce genre d'évènement vous aie déjà arrivé par le passé?
Quoi qu'il en soit, je suis bienheureux de savoir que vous n'avez encore jamais tué personne...Mais comme l'emploi de "encore" le souligne, cela peut arriver à tout moment."

L'inquisiteur lançait un regard sévère à son captif: qu'il l'ait fait volontairement ou non, il n'avait pas répondue deux de ses questions, il ne lui souhaitait pas de recommencer.

L'inquisiteur, qui avait su au début de l'entretient intimider le professeur, faisait désormais naître en ce dernier une profonde exaspération. Il n'avait pas su dicerner l'ironie des propos de Charles Pandore.

*Cet homme manque vraiment de reflexion...*

" J'enseigne la magie ayant rapport avec la religion, lança le démonologue, enervé. Concernant mes pouvoirs, je vous ai déjà dit que j'étais magicas, et donc que j'avais une afinité avec toutes sortes d'incantations. Je n'ai donc pas de spécialité, si ce n'est ce que j'enseigne à la pension. "

La scène commençait à frôler le ridicule.

L'Inquisiteur prenait cet entretien très au sérieux, et il avait clairement dit au jeune professeur qu'il ne se répéterait pas et ne pouvait détruire sa parole par ses actes sans perdre de sa crédibilité.

*Quel petit imbécile...Je vais encore perdre du temps à cause de lui.*

"Bien M. Pandore, puisque vous ne répondez pas à toutes mes questions, j'imagine que vous avez besoin de temps pour y réfléchir, non?"

Sur ces paroles de Torquemada se leva.

"Alors je vais vous laisser une où deux heure ici pour que vous puissiez réfléchir tranquillement..."

Alors qu'il disait ces mots, Tomàs tourna le dos au professeur, et commença à sortir.

En voyant que l'inquisiteur partait, Charles sauta sur ses deux jambes, rempoignant la grille de ses deux mains.

" Mais vous n'allez pas me laisser là ! Je comprends pas, je vous ai répondu ! C'est complêtement absurde, je suis innocent ! Laissez moi partir ! "

L'Inquisiteur sans se retourner, lança au jeune professeur, d'une voie grave, presque peinée:

"Non M. Pandore, vous n'avez pas répondue à toute mes questions...Je vous laisse donc le temps de méditer à cela."

Malgré les supplications du prisonnier, Tomàs ne tourna pas les talons, ne jeta pas un regard en arrière, et referma la porte derrière lui laissant le cachot dans le noir.

[...]

Trois heures plus tard, le porte se rouvrit, et se dessina dans l'encadrure la silhouette imposante de l'Inquisiteur. Il s'approcha et s'assit de nouveau sur le tabouret, et restait muet malgré les paroles que pouvait lui adresser le jeune homme.

Puis il prit la parole du tout au tout:

"Alors M. Pandore? Avez-vous réfléchit? Je vais vous reposer la question à laquelle vous ne m'avez pas répondu: avez vous déjà subit ce genre d'incident par le passé?"

Les trois heures avaient paru pour Charles semblable à une éternité. Cependant, ce grand lap de temps lui avait permit de se ressourcer pleinement et d'observer son nouveau logis. En tatant les lieux, il avait comprit qu'il ne pourrait jamais s'échaper de pareilles geôles. Mais il avait aussi retenté de crée une bullette, et l'expérience avait fonctionné ; la bullette s'était alors faufillée par un minuscule trou de souris avant de disparaître.

Charles attendait dans un coin de la modeste pièce que l'inquisiteur parla le premier. Apres avoir longuement réflechis, il répondit à la question de l'Espagnol d'un simple :

"Non."

La brèveté de la réponse ne permettait pas de distinguer clairement le ton de sa voix, ni même s'il mentait.

Même s'il n'aimait pas le ton de sa réponse, de Torquemada regardait le jeune professeur avec suffisance. Il avait perdu du temps avec celui ci, mais même s'il aurait préféré éviter le cachot, cela lui servira probablement de leçon...

"Il était donc si compliqué de répondre à cette question? Il aurait été préférable, pour vous et pour moi, que vous l'eussiez fait directement. Enfin..."

L'Inquisiteur décrocha le lourd trousseau de nombreuse clés qui pendait à sa ceinture, en choisi une presque instinctivement, et la glissa dans la serrure qui grinça avant de s'ouvrir.

"Voila M. Pandore: vous êtes libre...Dès que vous aurez payé trente perles d'indemnité, ce qui comprend le recensement." Lui annonça l'ecclesiaste en bloquant la sortie de son corps imposant.

"Si vous n'avez pas cette somme sur vous, je vous accompagnerais volontiers jusqu'à vos quartiers..."

Gabrielle Martinez se retrouva dans les Geoles, là où était enfermé Charles Pandore. De loin, elle vit l'Inquisiteur Tomàs de Torquemada ouvrant le cachot où se trouvait le professeur.

*Tout va bien alors ...*

Mais Gabrielle avait un temps de retard sur les évènements donc ne savait pas pourquoi M. Pandore était enfermé. Elle décida de se lancer.
Elle prit un air innocent et se dirigea vers les deux individus. Maintenant, il s'agissait d'assouvir la curiosité avant de faire quoi que ce soit d'autre.

"Euh ... oh ! Bonjour ! Excusez-moi mais ... j'avais entendu des bruits et ... je pensais qu'il y avait un problème mais appremment tout va bien ..."

Sa gorge se noua à la vue de l'Inquisiteur qui l'impressionnait toujours autant même si elle est courageuse la plupart du temps.
Cependant, elle venait de prouver que le théâtre lui allait bien, elle avait l'expression du visage, les yeux. Elle était fière à présent sans le montrer.

A aucun moment, Gabrielle regarda le professeur Pandore poue éviter d'éveiller les soupçons chez l'Inquisiteur.

Trente perles, le prix de la liberté. Charles Pandore était abasourdi que cet homme plus entété que lui-même le libèrait si vite. L'occasion était à saisir. Il fouilla dans sa poche, et en sortis la somme demandée. Apparament il n'avait pas été fouillé avant d'arriver là, ou alors l'Inquisiteur avait jugé que quelques perles ne lui permettraient pas de s'enfuir.
L'arrivé de Gabrielle lui produisit un nouveau sentiment de surprise. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse si vite. Pendant quelques secondes, il se reprocha de lui avoir envoyer une bullette, mais finalement son opinion bascula : elle avait bien fait de venir le chercher, il pourrait lui expliquer plus rapidement la situation.

" Je peux sortir maintenant ? " demanda le démonologue d'un ton acide et sarcastique à l'adresse de Tomàs.

Il n'attendit même pas la réponse et rejoignit Gabrielle d'un pas hâtif.

[hrp: il faudra que tu m'expliques comment "Gabrielle Martinez se retrouva dans les Geôles", alors que des gardes sont posté dans le Tribunal, et ne laisse pas le grand public libre de circuler dans ces lieux...]

L'Inquisiteur se retourna et la stupéfaction se mêla à la colère lorsqu'il vit cette intruse. Il foudroyait Gabrielle de son regard sévère, puis se décida à prendre la parole, d'un ton froid et ferme:

"Je ne sais comment vous êtes entrée, mais vous n'avez rien à faire ici! Je vous demande de sortir tout de suite!"

De Torquemada laissa la voie libre à Charles, alors qu'il récupérait l'indemnité.

"J'ai fait preuve de clémence à votre égard M. Pandore. Mais je crains que votre bien être, c'est-à-dire votre relaxation, ne puisse être préjudiciable à certains citoyen. Si vous en avez le temps, je souhaiterais que vous reveniez au tribunal: vous êtes professeur de magie m'avez vous dit, j'imagine que vous pouvez avoir accès à des ouvrages traitant de tels évènements. J'ai déjà eu affaire à des cas de possessions et assimilé, pas aussi impressionnant que le votre certes, et j'ai ai tiré une chose: ce genre d'évènement fait dans la durée. Aussi, si comme je le crains ce genre d'évènement peut se reproduire, il faudra bien agir d'une autre manière que par l'emprisonnement: en traitant le mal à la racine, c'est-à-dire, vous libérer de cette emprise...Je souhaite que votre cas ne soit qu'isolé, mais comme je vous l'ai dit, j'ai peur du contraire..."

L'Inquisiteur d'un geste de la main montra l'escalier qui remontait à M. Pandore, et à Mme Martinez qu'il regardait toujours froidement.

"Laissez moi accompagner en haut." Dit-il en accompagnant ces deux personnes au dessus.

Gabrielle Martinez fit de gros yeux. Des gardes ? Il voulait sûrement parler des deux personnes qui étaient occupés avec une autre personne tentant de rentrer. Elle ene avait même profiter pour entrer ... Mais il ne vallait mieux rien dire, ce serait plus ou moins mal vu ... Donc elle ne répondit rien.
Gabrielle rougit car elle avait un sentiment de lâcheté et se laissa guider vers la sortie. Cependant, le regard froit que l'Inquisiteur ne lui fit ni chaud ni froid. Elle demanda au professeur Pandore ce qu'il faisait dans cet endroit sinistre.

Libre, enfin ! Le professeur revoyait la lumière qu'il n'avait pas vu pendant une moitié de journée, passant aussi lentement qu'un hiver sibérien. Il fit signe à Gabrielle d'attendre d'être dehors pour commencer à parler...

[La suite sur l'ancienne place]

Une fois qu'ils n'étaient plus dans les Geoles, Gabrielle salua poliemment l'Inquisiteur et s'excusa encore une fois.
Les deux professeurs se dirigèrent vers l'extérieur pour aller à l'Ancienne Place ... Il était grand temps que Gabrielle comprenne ce qui se passe.