Nom / Prénom :
Waldo, tout simplement
Parents / Famille :
Mère: Qunéconde, grosse mégère grasse et crade, puant la transpiration et ayant une grosse verrue sur sa joue poilue.
Père: Jean, maigrelet buveur d'hydromel, soumis à sa femme et passant plus de temps allongé à cuver son vin qu'à faire autre chose.
12 Frères et soeurs; leurs prénoms n'ont aucune importance.
Pays d'origine :
Paris, France
Age / date de naissance :
548 ans, apparu le Vendredi 13 Février 1459
Apparence physique :
Waldo est petit, moche, grassouillet, et ridicule dans ses habits poussiéreux, d'un âge passé et passablement crades. Il porte un bonnet de bouffon et ses jambes... ne sont pas des jambes: à la place, de la fummée d'échappe de sa sorte de bas. Ainsi, lorsqu'il vole, il lasse une petite trainée de fumée inodore derrière lui.
Caractère:
Waldo est doté d'un caractère abominable. Humour à ton épreuve, la plupart du temps cinique, maccabre et vicieux, son seul plaisir est de voir les gens malheureux et contribue à cette situation. Faux confident, il trahira n'importe quel secret pour jouer le perfide vicieux; faux camarade, il fera n'importe quelle bourde pour mettre son collègue mal à l'aise, et feindra la surprise avec un talent théâtral extraordinaire. Mais sans cesse, un rire le traverse tout entier, le faisant vibrer de tout son corps: il éprouve un plaisir fou dans tout ce qu'il fait.
Foyer / Pouvoirs :
Magicas. Waldo est spécialisé dans la lévitation, et autres sorts utiles pour faire des mauvaises blagues: petites flammes, disparition d'objets pour qu'ils apparaissent dans d'autres endroits, etc.
Année d'étude ou Métier :
A l'origine, venu ici car poursuivait un élève - expliqué das l'histoire. Son niveau est d'à peu près 4ème année.
Passions / Talents / Handicaps :
Sa passion? Embêter tout le monde. Son talent? Faire des blagues; pour cela il est très inventif et malin. Son handicap? Il ne pourra jamais être humain, avec des pieds et des vraies jambes... Et c'est ce qui le rend si méchant.
Son Histoire :
Waldo est né à Paris, le Vendredi 13 Février 1459, peu avant la découverte de l'amérique en 1492. Fils d'une grosse mégère de paysane habituée à acoucher derrière ses étalages de poissons et d'un père plus enclin à boire qu'à s'occuper de ses 12 enfants, on peut dire qu'il ne naquît pas dans de bonnes conditions.
Par chance, ou alors, pour son grand malheur, il ne mourut pas sous l'étalage de poissons, car sa mère accoucha dans son lit. Les autres enfants étaient éparpillés un peu partout dans la pièce insalubre, sombre et crasseuse; tout le monde dormait, et lorsqu'enfin, l'ultime contraction éjecta le bébé sanglant du ventre maternel et que la mère coupa d'un coup de couteau encore plein de chair maritime le cordon ombilical, le nouveau-né hurla de ses pleins poumons, agressé par cet air dur, puant, cruel.
Aussitôt, les enfants réveillés par ces lamentations vinrent voir le bébé; le père, commençant d'être sobre, put le voir aussi distinctement.
Il était si laid, si laid, si affreux, ignoble à voir; sa chair n'était pas délicieusement rose, sentant la vanille comme les noueaux-nés: non, elle était grise, inodore, avec encore les inhalations du sang maternet autour de lui. Un "beuhâr" général suivit la contemplation familiale, et il fut décidé que le gnome, le lutin, le nain serait jeté dans la Seine lorsque le soleil se lèverait.
La mère y alla seule, l'enroula dans des langes et le jeta à l'eau. Mais, juste avant d'aterrir dans le liquide vert saumâtre de la Seine, le bébé sembla rebondir et revenir comme par magie dans les bras de la mère. Celle-ci vit alors des gardes approcher; de peur d'avoir la corde au cou, elle repris son bébé et courut chez elle.
Waldo, ainsi que sa famille se surnommait, pleura et repleura toute la journée. Le bébé hurlait, cassait les oreilles des enfants, leur faisait peur même; et, soudainement, on se rendit compte d'une chose: il n'avait aucunement l'air d'être un bébé, car il avait déjà un air... Adulte et intelligent. Un air famélique commençait à apparaître sur son visage, et de temps en temps lorsqu'il pointait de doigt, quelque chose tombait du plafond: qui une cuillère en métal, qui un panier d'osier, et ce à chaque fois, sur l'un des enfants.
C'est là que la famille réalisa qu'il fallait vraiment se débarasser de cet être, toujours en ce vendredi 13. Tout d'abord, ils essayèrent un bout de tissu dans sa bouche pour l'étouffer: mais celui-ci disparaissait d'un coup pour réapparaitre à côté. La famille, sauf Jean qui était allé en quête d'une bouteille, tenta maintes et maintes techniques pour le tuer. Finalement, ils eurent l'idée d'un hachoir. Mais, là encore, ça ne marcha pas, ou si peu: il y laissa ses jambes. Mais soudain, alors que le soleil commençait de se coucher, de la fumée apparut à la place des jambes.
La mère était terrorisée. Le père n'en avait rien à faire, les enfants étaient soit partis car se croyaient atteinds d'une malédiction, soit aussi apeurés que la mère: c'est ainsi que la famille décida de changer de maison, de quartier de paris, pourquoi pas, ou encore de ville, carrément... Sans le monstre.
Waldo ne grandit pas; aussitôt né, il avait sa forme définitive. Seules ses jambes avaient changé, vu qu'elles avaient disparu. Profondément atteint par sa triste destinée, il réalisa qu'il pouvait aisément se faire passer pour un monstre, vu que les croyances de ce temps étaient assez... Etendues, dirons-nous, avec les sorcières et tout ça.
Il se nomma Esprit Frappeur, Poltergeist, Klepfergeist, selon les pays qu'il visitait, volant au gré des vents. Répendant la terreur comme semant les malheurs, sa vie se résuma à ceci: pourrir la vie des gens.
Les années passèrent, puis les siècles. Waldo vit changer les gens, la mode, le temps. Il connut Baudelaire - grâce à Waldo, le poète créa de nombreux poèmes, comme le Spleen -, Rousseau qui devint, du coup, fortement paranoïaque; puis Waldo alla en Angleterre, où il s'installa dans un vieux Château où il se fit appeler Peeves car apparament, cela plaisait aux élèves, ce nom.
Et, alors qu'il allait jeter une bombe à eau sur l'un des élèves, celui-ci disparut: par un sort de poursuite, Waldo le retrouva et connut Nenkin Amé.
Fortement intéressé par ce lieu, il décida de s'y installer et de passer le siècle en cet endroit, et pourquoi pas un peu plus...
Ainsi, il est à Nenkin Amé depuis 60 ans environs.