La Maison du Chercheur d'ombres 1/5

Louis s'échappa de la pension en vitesse. Il se morfondait malheureusement dans son chagrin, celui qui fait des hommes des moribonds. Il marchait à toute allure dans les couloirs lorsqu'il surprit une conversation entre deux personnes là où il avait emmené la fille qui s'était évanouie. Se rendant compte qu'il était revenu sur ses pas, Louis se remobilisa afin de retrouver la sortie de cet étrange lieu.
Il sortit de ce lieu la mine déconfite et découragée.
Il souhaitait retrouver Aly, qui elle seule, le rassurait. Avec ce gentil vampire Lianord Aseka. Mais pour se faire, il ne devait pas se faire voir des autres atlantes. Il se faufila près des statues sur l'ancienne place, et prenant soin de se mêler à la faune confuse, il n'eut guère de mal de s'échapper de la place, lieu par ailleurs très chaotique.
Avant d'entrer dans la bibliothèque, il prit soin de vérifier si Cccil-Oerok l'avait bien suivi. Sa vue eut pour seul effet de l'émouvoir.
Il rentra dans la bibliothèque, et marcha durant une période indéterminée. Lorsqu'il en sortit, n'ayant trouvé aucune âme sufisamment rassurante, il traversa à nouveau l'ancienne place. Il faisait nuit noire.
Il perdit naturellement sa route. Traversa confusèment la place, mais sans jamais s'arrêter de marcher. Il traversa un large pont, et se rendit de l'autre côté de la route. Il remarqua alors aussitôt face à lui une tour ombrageuse, largement décomposée. Décisivement seul, il frappa à la porte pour essayer au moins de passer la nuit quelque part. La porte s'ouvrit, Louis entra.

[ J'ai pleins de petits projets d'écriture en plus de mes études, je prépare donc ma sortie. Je ne sais pas si elle est définitive. Mais je ne souhaite pas sortir de toute logique définitivement. Voila qui tient lieu d'explication. De toute façon, Louis n'est pas un personnage qui s'exporte hors de mon imagination. Il y restera bien sagement d'ailleurs]

Comme si elle avait senti la détresse qui animait l'esprit de Louis Mangeome, Aly était sorti de la penion. Elle étira ses longues ailes de plumes, et regarda l'une d'entre elles se détacher. C'est comme la chute des cheveux: quand la racine meurt, alors la plume n'a plus de raison de rester. Elle tomba doucement, se redressa lorsqu'elle rencontra un courant ascendant, puis parut jouer avec la cime des arbres. Enfin, elle atterit doucement sur l'épaule d'un jeune homme uqi voulait pénétrer dans une maison.

Aly le reconnut. Ca alors! Que faisait-il là? Elle l'appela, s'élançant derrière lui.

"Louis!"

Puis, soudain, elle se sentit confuse. De quel droit se permettait-elle cette impolitesse? Il n'avait certainement pas besoin d'être dérangé... Elle ne sentit pas encore l'esprit du jeune homme, car elle était trop loin, mais, peu à peu, s'approchait de lui.