Venus pour Mélie

Hélène toqua. personne. Elle ouvrit la porte et regarda un peu partout. une armoire d'ouverte avec des ceintres.

*Apparemment, il y a quelqu'un étant donné que les vêtements pont disparus.*

Elle racla sa gorge.

"S'il-vous-plaît ?" dit-elle timidement.

Avec l'aide de Morgan, elle posa Mélie pour qu'elle puisse se coucher.

"Est-ce que quelqu'un sait quoi faire ?"

Hélène envoya une bulle à la recherche de la personne s'occupant de l'infirmerie.

Katarina entra par une porte dissimulée au fond de l'infirmerie. les bouton de sa blouse excessivement courte risquait de sauter à tout moment tant la pression exercée par sa poitrine sur le tissu était forte.

"Qu'est-ce qui se passe ?"

D'un regard circulaire, elle regarda les visiteurs. Deux garçons seulement. L'un était Uchdrydd et l'autre un dénommé Trinity. Elle avait lu leur dossier. Quant aux filles, elle ignorait tout de leur identité. Pourquoi se donnait la peine de lire leur fiche ?

Hélène Da Silva regarda l'infirmière de haut en bas et rougit, gênée.

*Olala ... J'y crois pas ! Qui est cette infirmière ? Où l'on-t-il trouvé ?*

"Euh ... Bonjour ... Eh bien ... Cette jeune fille, qui n'est autre que Mélie Syl'Kayan, est blessé au niveau de son bras à cause d'un harpon."

Elle montra du doigt l'endroit touché.

Le teint blanchâtre d'Hélène revint.

Mélie ouvrit pour la centième fois les yeux, puis les referma a cause de la lumière.
Au bout de quelques instants, elle parvint a ouvrir complètement les yeux.

Ce qu'elle vit la choqua. La jeune fille avait vu l'infirmière complètement nue le jour de son arrivée, et celle ci l'avais traitée de "petite nature", mais elle ne semblait pas s'en souvenir.

Ses vêtement étaient au bord de l'indécence, et son décolleté était plus que géant.

-Pas vous, articula t-elle faiblement.

De toute façons, si elle s'approche, je n'aurais pas la force de lutter...

*Elle est si terrible que ça ?* pensa-t-elle pour Mélie

Hélène Da Silva s'etonna de cette pensée. Est-ce que cette infirmière est si terrible que ça ?

*J'espère que c'est une bonne infirmière au moins.*

Katarina s'approcha de la blessée mais s'arrêta net en entendant les mots de celle-ci. L'infirmière lui lança un regard surpris qui se transforma en un regard méchant et sadique.

"Visiblement cette demoiselle n'a pas envie de me voir... Je ne voudrais pas lui imposer mes soins si elle les refuse... Allez voir à la surface... Il ont fait des progrès énormes en matière de médecine !"

Sur ce, elle se retourna et se dirigea d'un pas décidé vers là d'où elle était venue.

Roy réagit au quart de tour : Il saisit l'épaule de l'infirmière, la retourna d'un geste brusque et planta un regard rempli de fureur dans le sien.

"Soignez-la ! J'ai pas l'habitude d'être violent mais Mélie vient de subir une tentative de meurtre ! On a fait comme on a pu pour la ramener ici alors c'est pas une blondasse qui va nous apprendre à vivre !"

Le vampire ne s'énèrvait que très rarement, mais il connaissait assez la mort pour l'évitez à qui il pourrait l'éviter.

La jeune femme manqua de tomber lorsqu'une main l'empoigna violemment et lui fit faire volt face. Elle se retrouva nez à nez avec un jeune garçon à l'air plus que furieux qu'elle n'avait pas aperçu dans la pièce. Elle remarqua les pointes de deux dents anormalement longues et acérées qui dépassaient de ses lèvres tremblantes.

"D'accord, d'accord ! Ok !"

Mais Katarina resta pétrifiée devant le vampire, ne sachant pas de quoi il était capable, n'osant bouger. Puis, sous l'insistance du regard noir de Roy, elle se décida et se pencha vers la jeune fille étendue, l'examina rapidement et chuchota :

"C'est pour ça qu'on me dérange ? Elle ajouta plus haut à l'adresse de Roy : C'est rien du tout beau roux, c'était pas la peine de t'énerver !"

Katarina baissa la tête vers l'épaule de Mélie et embrassa non sans dégoût la plaie suintante. Aussitôt, la chair se régénera, les fibres de la peau s'étendirent et bientôt il ne resta plus rien de la blessure.

"C'était pas compliqué ! Pas la peine de sortir les crocs pour ça !"

Mélie vit avec horreur la jeune fille se pencher sur elle.
Son décolleté juste devant son nez, attendant l'impact, elle ferma les yeux:elle détestait qu'on la touche.

Soudain, elle rouvrit les yeux. Mélie sourit.

-Merci, mais ca fait encore mal...

En fait, la douleur ne s'était pas le moins du monde atténuée, mais au moins, elle ne saignait plus.

Katarina bloqua une fois encore sur les propos de Mélie, mais tenta de se contenir un minimum, mais rien qu'un minimum, sentant le regard du vampire peser sur elle.

"Espèce de petite c... insolente ! Décidemment t'es jamais contente ! Puis, après un temps, elle ajouta : C'est normal. C'est psychologique. L'esprit a besoin d'un temps pour constater que c'est réparé. Le mal disparaitra d'ici une heure ou deux, mais tu a retrouvé toutes tes capacités physiques... aussi faibles soient-elles."

Hélène Da Silva était énervée et désespérée à la vue de la réaction de l'infirmière.

*On ne laisse jamais un malade ... Quelle idiote.*

Elle rougit en un bref instant, surpise par sa pensée.

Elle prit Roy par l'épaule et l'invita à reculer et lui dit, par la pensée :

*Calme-toi ! La sotise de cette femme ne doit pas t'énerver même si elle allait quitter la pièce. Elle n'en vaut pas la peine.*

Hélène pouvait, heureusement, faire preuve d'hypochrisie :

"Merci Madame. Auriez-vous quelque chose pour atténuer la douleur ?"

"Il doit y avoir des comprimés dans l'armoire. En haut à droite. Servez-vous."

Sans un mot de plus, elle quitta la pièce.

"Merci."

Elle n'eut pas le temps de demander plus, que l'infirmière quitta la pièce.

"Elle est pressée dis donc."

Elle prit les médicament en question :

"C'est à prendre avec un verre d'eau ?"

Elle regarda le mode de l'emploi et vit qu'il le fallait. L'esprit se servit donc de l'eau dans un verre et le donna, avec le comprimé, à Mélie.

<mélie avala le cachet, qui soit dit en passant avait un gout atroce.

-Merci Hélène, mais je ne veux plus qu'elle m'approche.

La jeune fille retrouvait rapidement des forces, mais la douleur ne s'atténuait que peu.

-Merci a vous tous.

Uchdrydd n'aimait pas cet endroit. La derniere fois qu'il etait venue, il c'etait trop ouvert. Il ne comptait pas refaire la meme erreur. Il c'etait assis sur le rebord d'une table, a l'autre bout de la piece. Il regardait les differentes personnes de la piece.

Melie retrouvant des couleurs, et l'infirmiere etant partie, il se rapprocha du groupe.

Je veux la version de chacun sur ce qu'il c'est passe.

Il realisa que c'etait un peu violent comme facon de demander, mais il etait direct. Et il voulait de la clarte sur cette histoire. De plus, il ne faisait aucun doute qu'il serait interroge sur ce qu'il c'etait passe, donc il fallait ce mettre d'accord sur ce qu'il c'etait passe.

Roy regarda tour à tour les occupants de l'infirmerie, puis, voyant que personne ne répondait encore, il expliqua brievement sa version des faits.

"Je vous avouerez que moi j'ai pas vu grand chose... J'ai vu une trainée de bulles traverser l'Océan. Un instant après j'ai vu Mélie au sol, le harpon dans le bras, et toi, Uchdrydd, qui les rejoignait. J'ai pas réfléchi je vous ai tous plaqué au sol, au cas où d'autres harpons suivaient... Mais je crois que c'est Mélie la mieux placées pour parler de la situation. C'est elle qui a vu le harpon arriver et qui a réagi la première."

"Je suis d'accord avec Roy et sur sa version des faits. Par contre, je me pose une question : Est-ce que Morgan était visée ou c'était au hasard ?"

Elle s'adossa contre le mur et baissa la têe, réfléchissant.

"Et pourquoi le capitaine Koonan n'a pas réagis à nos appels ?"

Roy réfléchit à son tour :

"Sans doute des problèmes de transmissions... quoique... ya pas de raisons. je propose qu'on aille le voir."

Uchdrydd acquiesa. C'etait peut-etre un peut risque, mais ca valait le coup d'etre tente. Il etait fort probable que Koonan soit responsable de ce qui c'etait passe tout a l'heure. Peut-etre etait il un peu trop mefiant, mais c'etait une trop grosse coencidence.

D'accord

Il se retourna vers Melie. Il ne pouvait pas la laisser seule. Encore que dans l'infirmerie elle ne courrait pas grand risque.

Mélie laissa les autres 'exprimer, puis, voyant que Uchdrydd la regardait, elle sentit son coeur s'embraser et répondit en bafouillant un peu, troublée:

Ben moi...heu a vrai dire, je confirme les autres, mais j'ai juste pensé qu'il ne fallait pas que Morgan meurt.

Son ton était ingénu et insouciant, mais doux et pleins de ressentiments.

Merci encore Uchdydd.

Sans qu'il ai eu le temps de comprendre se qu'il lui arrivait, Mélie se leva avec une énergie nouvelle, embrassa furtivement le garcon sur la joue, puis se rallongea, épuisée.

Hélène sourit suite au geste furtuf de Mélie, ce qui la surpris dans un premier temps.

*Sacrée Mélie ! Mais comment va-t-il régir ? Il n'a pas l'air très sentimental ...*

Morgan était adossée dans sa position habituelle contre le mur del'infirmerie, et regardait avec un oeil critique les affaires de l'infirmière. Cette femme ne lui plaisait que par la qualité de sang potentiel qu'elle avait en ses veines.
Elle rougit légèrement lorsque Roy s'énerva. Elle entra en admiration devant lui, et ravala bientôt sa faiblesse.

Entendant les propos de Mélie, un "tsssk" s'échappa de sa bouche. Elle se redressa sur ses aplombs, et s'approcha du lit de la blessée.

"Hé, petite idiote, dit-elle doucement, je ne suis pas humaine, moi, ça ne m'aurait rien fait... Merci quand même."

*A part si le harpon était arrivé dans mon coeur. J'ai eu chaud, et je lui dois une fière chandelle.*

Morgan maugréa intérieurement. Devoir un service à une humaine... Brrr.

[j'ai un bug, les caracteres ne s'affichent pas... dsl]

Mélie devina les intentions de Morgan. Aussitot, attendant toujours la réaction de Uchdrydd et rosissant légèrement, elle répondit:

POurquoi es-tu comme ca, je ne savais pas que les vampires étaient immortels, je viens d'arriver, et...et...

Des sanglots lui coupèrent la voix.

...Et même les personnes dont je me sens les plus proches, je n'arrive pas a les comprendre. Si en plus on me devais un service...

Elle fixa intensément Uchdrydd, consciente que son regard n'allait pas passer inapercu: elle s'en moquait.
Elle essuya ses larmes d'un revers de se qui restait de sa manche, puis chuchota a l'adresse de la vampire.

Merci de ne pas m'avoir mangée...

Soudain, elle se sentit plus qu'idiote, et retourna encore son regard vers le jeune homme.

Quelque chose avait touché la joue de Uchdrydd. Quelque chose de chaud, doux et légerement humide. Il posa ses doigts sur sa joue et les regarda. Rien, pas de sang ou de trace quelconque.
Du coin de l'oeil il vit Mélie bouger. Ainsi c'était elle. Cela ne pouvait donc qu'être un signe d'affection. Il regarda ses doigts, ne réagissant pas, ne regardant personne. Il n'entendait pas la conversation qui se tenait autour de lui.

Au bout d'un moment il entendit les sanglots de Mélie. Et au vu du regard qu'elle lui lançait, elle avait parlé de lui.
Que pouvait il lui dire, ou faire? Il était clair qu'elle attendait une quelconque réaction de sa part. Mais quoi ? Devait-il ignorer tout cela ? Non, ce n'était pas de circonstance. Partir ? Cela signifiait abandonner le groupe, et donc être exclu de la suite des évenements. Tout aussi infaisable. Quelque chose de plus dur ? Se laver la joue a l'alcool à 90° ? Elle était deja suffisament en mauvais état, pas besoin de ça.
Alors quoi ? Comment lui faire comprendre qu'il n'était pas quelqu'un qu'elle pouvait désirer? Qu'il n'était pas quelqu'un fait pour une femme, pour les gens ...

Il ferma le poing, puis les yeux et se concentra quelques instants. Lorsqu'il les rouvrit, une rose de glace ce tenait dans sa paume. Une rose si fine que la chaleur humaine la ferait fondre.
Il la tendit à Mélie, la regardant toujours avec le même regard et le même masque. Il éspèrait que le message serait clair.

[Excusez le pour le temps de réponse, je rentre seulement d'irlande donc j'ai pas eu beaucoups de temps a moi ^^]

Morgan regretta un peu la rudesse de ses paroles. La pauvre petite était dans une situation de fragilité, si impressionable, si innocente, si fragile... Elle-même, dès son plus jeune âge, avait été éduquée à ne pas, surtout pas, montrer le moindre signe de faiblesse. Déjà, elle était moitié humaine, signe aberrant de faiblesse, vu sa famille; elle était presque une tarre pour la réputation de son père. Alors, si en plus une larme ou l'ombre d'une hésitation ou d'un regret se manifestait en public, elle était sévèrement réprimandée. Ainsi elle avait apris, pour mieux surmonter ses faiblesses, à se moquer de celle des autres.
Mais ici c'était différent: les gens étaient faibles, et la plupart n'étouffaient pas autant leurs défauts qu'à la surface. Voyant la jeune fille pleurer, Morgan ne lui jeta pas une remarque pleine de venin; soudain, entendant les derniers propos de Mélie, elle s'esclaffa.

"Te manger? Mais voyons, je ne suis pas un ogre! Non, moi, je suce le sang... Mais ne t'inquiète pas, je n'ai plus faim!"dit-elle avec un sourire pour la rassurer.

En réalité, elle crevait de faim; cela faisait une éternité, pour elle, qu'elle n'avait dégusté le célèbre et vital brevage pourpre et visqueux... Son teint n'en était rendu que plus pâle encore.

Lorsque Uchdrydd lui tendit la rose, Morgan ne put s'empêcher de l'admirer. Il l'avait créée rien qu'avec son pouvoir; elle était tout simplement magnifique.