Ouverture de la boutique

Gabrielle Martinez arriva en courant. Le temps avait passé très vite, trop vite même. Elle vit Abi et souria. Elle était à l'heure. Bon commencement ! Finalement, ce n'était pas Gabrielle qui devait attendre son stagiaire. Maudit problème d'administration !

"Bonjour Abi. Comment allez-vous aujourd'hui ?"

Elle souria plus que d'habitude, elle était dans son élément dans cette partit d'Atlantis. Gabrielle enleva la pancarte. Elle ouvra les 10 cadenas grâce au son de sa voix. Les cliquetis se firent entendre. Les lumières s'allumèrent tout seule en entrant.

"Prêtes pour ce premier jour de travail ?"

Ludovic, toujours avec son portable sous la main et fringué en étudiant, s'étonna de devoir inscrire son passage dans la boutique. Il haussa les épaules et signa sur le registre à l'entrée.

Une fois engagé dans l'allée principale. Il leva la tête pour voir le nom des différents rayons, sans paraître perdu ni découvrir l'endroit. Il savait où trouver ce qu'il voulait. Ce n'était pas un objet inconnu aux policiers.

Les dossiers que lui avait confiés Cloelia présentaient tous des suspects mais rien de remarquable comme des délinquants ou des cinquième années maîtrisant l'anéchoïsme total. Il avait consulté les papiers de chaque pensionnaire après avoir constaté qu'il n'y avait ni prise dans la salle de bains du dortoir principal pour son ordinateur ni trinité sexuelle. Il cherchait à présent quelque chose pour lui permettre d'avancer plus vite.

Il avait tout ce qu'il fallait sauf un émetteur-récepteur d'ondes magiques. Un petit engin qu'il trouva dans une allée pour machins à usage vraiment spécifique. Il se présenta à la caisse et salua les deux femmes. Il reconnut Gabrielle et prit un ton jovial et légèrement familie:

"Tiens, comment on se retrouve, vous allez bien? Dites-moi, vous auriez pas non plus des trucs pour alimenter automatiquement les ordinateurs portables? Ca m'ennuie de brancher le mien sur des prises magiques. Ou électrique."

Elle regarda l'inspecteur et Vita et souria poliemment. Enfin un client ...
Gabrielle regardait l'objet qu'il avait pris et le reconnu, à présent elle pouvait parler du prix.

Elle répondit :

"Bonjour inspecteur. Je vais bien et vous ? Si vous désirez une batterie magique, j'en ai quelques unes en réserve."

Le professeur alla dans la réserve et n'apparut qu'après quelques minutes. Elle revenait avec 3 petits cartons sur les bras.
Elle sortit le premier prototype.

"Celui-ci est un des moins cher mais je dois vous dire que chaque jour, l'ordinateur ne doit être en marche plus de 6 heures et doit être en repos tout le reste du temps. La charge est quelques fois lente, très lente. C'est un des premiers qui a été fait sur le marché."

Et c'était au tour du deuxième.

"Celui-ci est le plus cher, par contre il est compatible avec peu d'ordinateurs portables."

Puis, finit par le troisième.

"Celui-là est un des plus récent. Il n'est pas trop cher. Cette batterie n'a pas besoin de repos. Il faut juste l'enlever tous les soirs de l'ordinateur. C'est tout. Sinon, une surchauffe se fera et vous pourrez dire adieu à votre ordinateur portable."

Elle présenta les 3 batteries magiques sur le comptoir.

"Sinon j'en ai d'autres, il suffit de me demander."

Elle se rappela ensuite de la stagiaire et la présenta à l'inspecteur.

"Je vous présente ma jeune stagiaire, Abigaelle."

Puis elle murmura à l'oreille de l'inspecteur :

"Mais ne l'appellez pas ainsi mais Abi."

Lorsqu'elle passa devant Gabrielle pour entrer, elle lui adressa un rapide bonjour neutre.
Les bras croisés, elle était en train de regarder le lieu où elle allait travailler lorsque Vita arriva. Elle ne s'y interessa que lorsque Gabrielle prononça le mot "inspecteur". Elle se retourna lentement vers lui, le regardant rapidement. Fringué bizarrement, pour un inspecteur. Peut-être espérait-il ainsi moins effrayer les gens en leur sortant sa carte, pensa-t-elle ironiquement.

"Inspecteur..."

Elle avait dit ça en guise de salut, sur un ton faussement sérieux, pointé d'amusement et d'ironie, un peu insolente. Le tout en essayant tou de même d'être, ou tout du moins de paraître aimable. Faudrait quand même pas commencer le boulot en raillant un inspecteur. Enfin pas trop. Ce ne serait pas très "correct". Non, il fallait peut-être qu'elle soit un peu plus..sérieuse jsutement. Enfin, on verra.

"Mouais, ça va. Encore une affaire de vampire dans le Quartier historique. Simple fait divers. J'en regretterais presque le vieux temps si j'avais pas un dossier plus gros."

Excusez-moi pour cette digression. Eh bien, je vais vous prendre cet émetteur-récepteur et la troisième batterie, la pas trop chère.

Ludovic leva sa main à l'adresse d'Abi et se retint d'être familier en lui disant "'Lut":

"'Jour! T'es pas dans le groupe de la Disco Zeus, toi?"

"Bien bien."

Puis réfléchit à deux foix. Ce n'était pas "bien, bien" cette histoire de vampire. De vampire ??? Oh ! Ses yeux s'assombrirent.

*Non, ça ne peut pas être elle ! Elle n'aurait pas osé !*

Elle lui donna donc ce qu'il demanda.

"Cela fera 20 perles blanches s'il-vous-plaît. Si c'est pour le travail, je vous fait une petite réduction."

Elle avantageait toujours ce qui achetait pour travailler et non par simple loisir.

Une jeune fille entre. Elle porte un sourire adorable sur ses lèvres, sa démarche semble fière et ses mouvements rappellent vaguement ceux d'un cheval.
En entrant, elle lance un adorable "bonjour" pour ensuite se précipiter sur les divers articles que sa mère lui avait décrits lorsqu'elle vivait encore à la surface.

"Bonjour."

Après cette bref salutaion, elle regarda à nouveau l'inspecteur et Abigaelle.

"Abi, prends la money et range-la s'il-te-plaît."

Elle dit un au revoir d'un air amical à l'inspecteur Vita et alla dans l'arrière salle puis revint pour aller dans le direction de Fleur de Ramesia.

"Puis-je vous aider ou préférez-vous trouver votre bonheur par vous même ?"

Elle souria à la jeune fille.

L'émetteur-récepteur l'aiderait en effet à avancer dans son enquête mais il ne comptait pas mentionner dans son rapport qu'il avait trouvé le moyen de jouer en ligne à n'importe quel endroit sans prise. Il dit donc que non, pas vraiment, et qu'il paierait la totalité du prix.

Il posa les perles, salua la nouvelle cliente d'un sourire et d'un hochement de tête avant de demander à Gabrielle ce qui la taraudait. Ludovic avait remarqué le regard sombre de la vendeuse.

"A quoi vous avez pensé quand je vous ai parlé de cette histoire de vampire? Vous savez quelque chose?"

Lorsque Gabrielle interpelle Fleur, elle sursaute et laisse presque tomber l'article qu'elle tient entre les mains pour mieux l'observer.
Elle s'excuse avec un petit sourire gêné et le repose à sa place.
Quand elle ouvre la bouche pour répondre à Gabrielle l'autre homme, apparément un autre client, lui prend la parole. Elle l'entend donc parler de vampires sur un ton sérieux, presque inquiétant. Elle décide alors d'écouter discrètement en continuant à regarder les différents objets.

Gabrielle regarda l'inspecteur Vita à nouveau.

"Je connais une vampire dans cet établisssement."

Elle n'en dit plus. Elle ne voulait pas être mêler à cette affaire de près ou de loin. Mais, en donnant cette information, peut-être avait-elle fait une erreur qui l'obligerait d'en dire sûrement plus ...

Elle regarda ensuite Fleur. Elle pensait à la valeur de ces objets. Puis se forca à sourire.

*Aïe ! Quelle maladroite ! J'éviterai la prochaine fois de poser une question à un client qui est en pleine recherche !*

Elle lance de nouveau un sourire timide et maladroit, mais aussi rassurant à Gabrielle, les mains croisées dans son dos.
Mais elle n'est pas encore prête pour partir, elle qui n'est pas au courant de cette histoire de vampire, veut en savoir un peu plus. Pas par peur ou pour savoir s'il y aurait un danger, mais par curiosité et une soif de nouvelles et d'histoires.
C'est alors qu'elle se balade toujours dans le magasin, toujours en jettant un coup d'oeuil vers ces deux personnes. Elle n'est pas très discrète, ce n'est pas son fort et elle le sait. Mais en se cachant un peu derrière les étagères, elle éspère de ne pas être tellement remarquée.

"Un vampire féminin? Lequel? Oh, excusez-moi, je dois vous embêter. Tant pis, je le trouverai bien, j'ai encore les dossiers des Mystikel. OU alors je verrai dans le personnel.

Vous ne devez pas aimer être mêlée à ce genre de choses, non? Et vous ne devez pas non plus aimer que je réponde à votre place, n'est-ce-pas? Et vous devez me trouver ennuyant avec cet enchaînement de questions. Désolé, je suis obsédé par le boulot.

J'y vais, cette fois! Bonne journée!"

Il fit demi-tour et commença à reluquer les batteries magiques.

Gabrielle Martinez lacha un rire. Elle le trouvait amusant.

"Oui, un vampire au féminin. Elle est charmante ..."

Cette dernière phrase sortit de la bouche de Gabrielle comme une mélodie qui sonnait mal ...

"Vous verrez son nom dans le formulaire concernant les Mystikel je pense ... Et vous n'êtes pas du tout ennuyant."

Elle le regarda partir.

"A la prochaine ! Et revenez quand vous voulez !"

La concernée par le dialogue (car c'était moi, c'est-ce pas? ) entra dans la boutique. Elle flânait juste, mais avait une petite idée derrière la tête en ce qui concernait... ses besoins personnels.
Elle regarda la vendeuse, chercha un peu dans sa mémoire et la reconnut.

*Oh non, c'est pas cette pot de colle la vendeuse, quand même? Ben faut croire que si...*

Elle se dirigea lentement vers les étagères, regardant les potions. Elle ne trouvait pas ce qu'elle cherchait, mais ne voulait pas se rabaisser à "lui" demander un service.

Cette "pot de colle" de vendeuse demanda comme il se doit :

"Que voulez-vous Morgan ?"

Elle sourit poliemment à la nouvelle venue.

*Elle doit être ravie de me revoir ! *

[Non pas souria, mais sourit! ]

Morgan sentit ses cheveux se hérisser sur sa nuque de colère.

*Comment ose-t-ell m'appeler Morgan et non par mon nom de famille !!*

Elle se retourna.

"Bonjour. Je cherche un cicatriseur éclair... différent des coagulants habituels.", dit-elle, faisant un effort pour faire un sourire... miteux.

[m***e ! désolée ! :^^': ]

Gabrielle Martinez continua à sa sourir, appréciant la scène.

"Et que voulez-vous en faire, Mademoiselle Slovdonia ?"

Morgan plissa les yeux.

*Mais de quoi se mêle-t-elle? Elle est sencée vendre, non?*

Cependant, pour ne pas faire d'histoires, elle répondit d'un ton sec.

"C'est pour les rats. Comme ça, lorsque je plante mes dents dedans, les petits trous cicatrisent aussitôt et ça évite de tuer le rat tout de suite."

"Vous comprenez?" dit-elle, niaise.

"Je suis loin d'être bête, contrairement à ce que vous pensez."

Elle prit le produit en question.

"Cela vous fera 5 perles." dit-elle d'un ton sec.

"Au fait, pourquoi n'allez-vous pas chez le boucher comme je vous l'avais proposer, pour le sang ?"

Morgan balança cinq perles sur la table, et pris sa potion.

"Chez le boucher, ils sont déjà mort. Et vous avez déjà vu un rat chez le boucher?" dit-elle avec un rictus.

Satisfaite, elle partit vite du magazin.

*Qui parle de rat ?*

Elle ne se sentit pas offenser, mais pas du tout. Elle prit ses dernières paroles d'où elles venaient.
Gabrielle Martinez prit les perles sans rien dire et s'assit. Maintenant que ce vampire était partit, elle pouvait enfin se reposer et prendre ses médicaments. Elle les avait déjà oublié une fois, cela suffisait.

*Morgan me prend pour une idiote, tant mieux.*

Fleur interromput Gabriele au moment où celle-ci voulut prendre ses médicaments.
Elle s'approcha discrètement et posa un penditif magique assez banal pour ce monde sous-marin sur le comptoir.
Finalement, sa curiosité était trop grande et elle finit par demander avec sourire timide : "excusez-moi, cette dame, c'était bien une vampire ?"