Un brin de folie s'engouffre à Nenkin Ame

Lilura tomba plus ou moins violemment de la fontaine, ce qui provoqua une nuée de petite bulles dans l'athmosphère magique de la Pension d'Eau. Elle respirait par saccades, mais arrêta courageusement de pleurer. Apparemment elle avait tellement paniquée en cherchant la bague qu'elle était tombée parterre. Il était donc urgent de se calmer.

*Là, on se calme, on se calme, ma vieille. C'est pas comme ça que tu vas arranger les choses. Il te reste encore plusieurs heures pour la retrouver...*

Elle papillona des yeux pour chasser ses larmes, et remarqua enfin qu'elle était dans un lieu inconnu. Que se passait-il ?

*Ou c'est une blague, ou c'est du délire, ou... un kidnapping ? *

Lilura recommençait à paniquer.

Cédric Lineau, un livre entre les mains, plongé dans sa lecture s'engouffra dans le vestibule sans même lever la tête. Un reniflement le tira cependant de sa concentration. Il leva les yeux. Son livre tomba à ses pieds sans même qu'il s'en rende compte. Une fille magnifique se tenait assise près de la fontaine. Sans aucun doute une nouvelle arrivante. Il ramassa son bouquin qu'il fourra dans sa poche (oui, oui, c'est un tout petit livre ^^), et s'avança d'un pas assuré vers la demoiselle qui avait déjà était abordée par l'inquisiteur.
* Je vais lui offrir des roses ! Les filles adorent les roses ! Faut qu'elle craque pour moi !!! *

"Rosam" murmura-t-il, attendant qu'un bouquet de roses rouges se matérialise dans ses mains... Sans succès.
"Rosam !"

"ROSAM !!!!!!!... Oups. Excusez-moi." Les deux personnages avient le regard braqué sur lui."ROOOsaAAAaam... HAAaaaAAAheeEEm. HAhem. Alala... cette mauvaise toux... impossible de m'en défaire... Il faut dire aussi que sous l'océan il fait pas chaud..." Le visage du jeune homme avait viré au rouge pourpre-cramoisi. Après avoir alterné son regard de l'une à l'une, puis à l'autre en attendant une quelconque réponse, en vain, il se présenta :
"Cédric Lineau ! Enchanté."

Lilura observa bouche bée la personne qui lui avait proposée son aide, et le dévisagea d'une manière qui aurait pu offusquer les personnes à cheval sur l'étiquette. Il était grand (surtout vu du sol), en armure, armé jusqu'aux dents, et semblait venir de son livre d'histoire, ces conquérants espagnols de l'Amérique.

Sans répondre à son geste Lilura recula terrifiée de plusieurs mètres, c'est à dire en pleins dans la fontaine. Elle poussa un bref glapissement aigu au contacte de l'eau froide et se releva d'un bond, une partie de ses cheveux et sa manche droite ridiculement mouillées.

*Ne paniquons pas. Tu t'es peut-être évanouie dans la mairie. Quelqu'un va bientôt venir te réveiller.*

Alors qu'elle continuait à dévisager avec des yeux ronds l'espèce de conquistador ou autre, un bruit d'objet qui tombait parterre attira son attention et la refit nerveusement sursauter.

*Une bague ? Ah non un bouquin...*

Elle suivit de deux yeux méfiants le livre en question jusqu'à la poche d'un type à l'age pas trop définissable. Il avait l'air sympa, mais il la regardait d'un air bizarre et surtout se mis à baguayer des mots sans logique avant de déblater un nom que Lilura n'écouta même pas. Elle se demandait lequel des deux personnages étaient le plus effrayant.

*Pas d'affollement. Raisonons de façon logique. Que dirait Nicolas s'il était là ? Je sais : "On t'a prit pour ta mère et on t'as foutut dans un asile." Ou alors alors que c'est la faute des gens qui me piquent toujours des objets, ils m'ont aussi kidnappé. Mon lycée probablement. Non, là Nicolas me traiterait de paranoïaque. En même temps j'aimerais bien qu'il soit là.*

La jeune fille parut effrayée en les apercevant. Il faut dire que déjà que l'arrivée à la pension est généralement assez déroutante, alors si en plus 2 personnes lui sautent dessus à peine a-t-elle retrouvé ses esprits, Cédric comprenait bien sa réaction.
"Excuse-nous pour cette précipitation à t'accueuillir... Tu vient à peine d'arriver, et... on te saute déjà dessus... c'est vrai quoi... on aurait dû te laisser le temps de te relever au moins... Parce que là... enfin je veux dire que... du coup ça fait un peu 'agression'... je veux dire qu'on te saute dessus tout se suite... excuse-nous... ba... je t'en prie... relève-toi... attend je vais t'aider..." dit-il en lui tendant une main amicale.

Hum, le décor grec (ou romain ? enfin bref antique) cadrait mal avec l'hyppothèse de l'hospice. Le complot, lui, marchait toujours plus ou moins. Mais alors son lycée avait bien plus de relations qu'elle ne l'aurait cru.

*Donc la supposition de Nico est complétement à côté de la plaque.*
*Oh ça va, au lieux de critiquer tu devrais poser des questions pour en savoir plus, au lieu de te conduire comme une gamine effrayée. Et puis si tu crois que ton histoire de complot est plus sensée que ma supposition...*

"Mais c'est sensé !" se vexa Lilura a voix haute.

"Enfin euh..."

Lilura s'empourpra et accepta la main de Cédric pour se relever.

[L'inquisiteur étant partit, tu profites de mon pouvoir : tu as pendant un quart d'heure un énorme complexe sur ton nez.]

"C'est sensé, ce que vous dîtes. Je veux dire, je suis d'accord de dire que mon arrivée provoque une surprise. Et..."

*Si t'es pas à l'asile tu devrais y aller !*
*Tais toi !*

"Et si vous pouviez m'indiquer où je suis, et ce que je dois y faire."

Lilura rassembla rapidement les quelques informations qu'elle avait.

"Je suis ici pour un ressensement ? Un sondage ?"

*HAHA ! Encore mieux que le coup de complot ! *

A peine Cédric eut-il prit la main de la jeune fille qu'il se rendit compte d'une chose d'une importance capitale : Son nez était horrible ! Dès que Lilura fut sur pied, il se plaqua les mains au visage afin de dissimuler sn nez. Il cherchait à toute vitesse une idée pour que ce dernier ne se voit pas. Malheureusement il ne connaissait aucun sort pouvant réellement transformer le physique des gens, si ce n'est leur faire pousser une paire d'oreilles de lutins.
* Voilà !!! *
Il murmura une formule incompréhensible et un gros nez rouge se matérialisa au milieu de sa figure.
"Tu es à Nenkin Ame, la pension pour personnes ayant plus ou moins des pouvoirs magiques ! Bienvenue !"
Il ne réalisa pas à quel point il pouvait être ridicule en disant cela avec un nez rouge absolument pas assorti à son costume...

Bien que le moment ne soit pas à la rigolade, Lilura ne put s'empêcher de un sourire en coin.

"Pas mal le tour de magie, j'ai rien vu venir. On est dans un cirque c'est ça ?"

*Ou alors dans caméra cachée !*
*Tu crois ? *

Lilura essaya d'inspecter les murs du coin dans l'oeil, mine de rien, mais la salle était trop grande. Elle parla alors de la voix de la raison qu'elle avait déjà utilisée pour sa mère quand elle délirait, chose qui n'était pas arrivée depuis longtemps :

"Non, vraiment c'est très drôle. Mais il faudrait que je retourne chez moi, j'ai une urgence voyez-vous. Ma mère va s'inquiéter, faut que je retrouve un objet que j'ai perdu, et mon futur beau-père a fait un malaise."

Son regard se fixa sur son nez rouge.

"Je n'ai vraiment pas le temps d'admirer vos tours de passe-passe..."

Puis craignant d'avoir été malpolie avec ce monsieur dont elle avait du mal à fixer l'âge (physique ou mental), elle ajouta :

"... Monsieur."

Cédric se sentit profondement vexé. Tout d'abord, le "monsieur" qu'elle venait d'employer lui rappela cette distance que chacun prenait vis-à-vis de lui, et cette expression "tour de passe-passe" le blessa profondement dans son orgueil.
"non, s'il vous plait, pas de 'monsieur' entre nous... dit-il la tête basse. Et puis ce n'est pas un cirque ici. C'est une école de magie, si tu es là, c'est que tes pouvoirs t'y ont emmené. Et aussi... son nez rouge se volatilisa en un instant, ce nez, ce n'est absolument pas pour amuser la galerie... C'était juste pour cacher mon... horrible nez. Quand je vous ai aperçu, le nez de clown est la première chose qui m'est passé par l'esprit pour pas que vous le voyez... Je voulais vous... vous plaire."
Tristement, Cédric se retourna et s'éloigna d'un pas lent.

*Là c'est vraiment sûr que la caméra est quelque part ! *

"Oh arrête de te moquer toi !"

*Oh non j'ai encore pensé à voix haute ! *

"Enfin euh arrête de te moquer de moi, tu sais y a pas de honte à croire à la magie. Chacun a ses jardins secrets. Et puis ... euh il est très bien ce nez. Désolée je voulais pas te vexer, je suis perdue je ne sais pas où je suis."

Une pensée inquiétance traversa son esprit.

"On est toujours dans l'Essonne au moins ? "

Elle essora d'un geste anxieux ses cheveux. Quelques goutes et quelques bulles s'en échappèrent. Elle cligna des yeux en fronça les sourcils : elle avait du mal voir.

Cédric se retourna timidement.
"On est à des millier de kilomètres de la côte française, dans les profondeurs de l'océan, comme je te l'ai dit, on est dans une école de magie. Et je crois à la magie tout simplement parce qu'elle existe... rosam."
Un bouquet de roses apparut dans les mains du garçon qui les tendit aussitôt à la jeune fille avant de faire demi-tour une seconde fois.

Lilura resta stupide avec ses roses dans la main. Il s'était déjà éloigné de plusieurs pas avant qu'elle s'exclame d'une voix misérable :

"A des milliers de kilomètres ? Coincée sous l'océan ?"

*Je vais virer clostro ! *

"Mais ?..."

Elle chercha une question logique à lancer avant qu'il disparaisse. Pas comment c'était possible, pas sur la magie, le lieu, pourquoi elle et pas les autres. Non, quelque chose de beaucoup plus important !

"Mais pour combien de temps ?"

Sans se retourner, Cédric répondit :
"Je l'ignore. A vrai dire, je n'ai jamais cherché à sortir d'ici. J'y suis chez moi... Mais je doute que ce soit possible. Je suppose qu'on peut sortir une fois qu'on a fini ses études..."
Il se tut un bref instant, puis se retourna pour la regarder dans les yeux.
"Ca ne te plait pas de vivre avec tes semblables ?"

Lilura, encore à moitié humide, était en proie à des sentiments opposés. Puis une petite bulle d'excitation, d'enthousiasme et de joie nacquit en elle. Quelque part, elle avait toujours su qu'elle était spéciale. Elle savait qu'elle n'était pas comme les autres, qu'elle avait quelque chose en plus, qu'un jour on allait venir la chercher pour qu'elle fasse des choses exceptionnelles, comme dans les livres où le héro qui paraît banal a en réalité le pouvoir de sauver le monde. Un sourire timide nacquit sur ces lèvres.

*Je suis spéciale, j'ai de la magie ! Et je suis avec pleins de gens qui la maîtrise dans un lieu magique ! *

Si elle l'avait sur plus tôt ! Les personnes de son lycée ne se seraient pas moqués d'elle aussi facilement ! Elle aurait pu aider tous ses amis avec leurs problèmes psychologiques ! Mieux soutenir sa mère ! Retrouver la bague de son beau-père ! Donner la parole à Grenadine ! Tout était à portée de main, tout devenait possible !

Avec une étincelle farouche dans le regard, elle prenonça alors la seule formule qu'elle connaissait. Tout allait être possible et cela commencerait par le bouquet de fleurs qui allait apparaître dans ses mains, tout de suite :

"Rosam !" s'exclama Lilura très sûre d'elle.

Rien ne se passa.

*Muahahaha ! Tu te prends pour Harry Potter ? *
"Arrête de rire !"

"Rosam ?" retenta plus timidement Lilura. "Rosam rosam rosam... Rosam quoi..."

Lilura s'empourpra et sa bulle d'enthousiasme éclata aussitôt. Elle baissa la tête, pour cacher qu'elle avait les larmes aux yeux.

"Vous vous êtes trompé de personne ça ne marche pas avec moi."

La jeune mélie se tenait juste derrière Illura, Elle non plus ne savait pas ce qu'elle faisait ici.

Elle s'approcha doucement de M Linan, Il étais assez beau gracon...
Non! il part déja, bon tant pis,

Mais qu'est ce que je fais ici,elle s'approcha de la jeune fille et lui demanda maladroitement:

-Escuse moi, tu as quel age?

Aussi tot, elle se rendit compte de la stupidité de sa question, elle s'empourpra et devint tout rouge, que faire...

Gabrielle Martinez, bagages à la main, se dirigeait vers la sortie. En voyant deux peursonnes inconnues à ses yeux, elle eût le réflexe de leur souhaiter la bienvenue dans l'institution de Nenkin Ame en les saluant amicalement. Cependant, son visage n'exprimait rien, seuls ses yeux pouvaient réellement montrer sa pensée, elle a en effet des yeux très expressifs, peut-être trop.

Elle s'engouffra dans les rues de la ville neuve.

"17 ans." répondit bêtement Lilura avant d'embrasser du regard la salle.

Lilura analysa la situation de façon qu'elle espérait objective.

Elle était dans un temple romain, avec un type au nez rouge qui faisait apparaître des fleurs, une adulte qui la saluait en passant comme si le fait qu'on apparaisse de nul part était normal, et une fille qui lui demandait son âge comme si elles étaient déjà potes et qui était habillée avec une robe blanche digne des livres d'histoires. Il fallait ajouter à la liste le passage éclaire d'un conquistador qui lui demandait de venir se recenser. Ah, et sans oublier qu'on lui avait affirmer que tout le monde ici avait des pouvoirs, dont sa personne.

*D'ailleurs tu t'es bien ridiculisé tout à l'heur. Tordant.*

Lilura se surprit à se demander si on était pas le 1er avril, ou le carnaval. Mais l'autre avait bien fait de la magie, non ?

"Je peux pas être réellement coincée ici..." marmona-t-elle à voix haute.

Elle observa la fontaine et toucha sa main. C'était de l'eau fraiche, normale.

Mélie qvit que Ilura étais aussi déboussolé qu'elle meme a son arrivée.

Si tu veux, e peux t'aider un peu de temps en temps! Je vois que tu n'a pas l'air de croire a la magie, puis je t'executer un de mes tour?

Elle chanta rapidement:

Je ne suis pas une fées,
Mais tout ce que je fait,
Avec mes mains agiles,
Se forme dans l'argile.

Aussitot, une poterie apparut dans ses mains.
Elle lui tendit et se rendit compte qu'elle n'avaient pas les eme habits.

Vous savez, j'adore cette robe, bien qu'elle fasse moyen age, je vous l'accorde (^^)
Et au at, désolée si les paroles de mon incantations vous ont parus tres...présomptueux, mais je ne suis pas la depuis longtemps, et je ne maitrise pas encore tout a fait mon pouvoir, pour découvrire le votre, dans votre passé, ne s'est il pas passé quelque chose d'etrange, ou d'incompréhensible?

Lilura prit la poterie dans ses mains par réflexe, et puis aussi un peu pour vérifier qu'elles étaient vraies.

*Cool ! T'as les fleurs, l'eau et le vase. Y en a qui en ont de la chance ! Ils savent souhaiter la bienvenue !*
*Ouais, et les costumes et la musique en plus... Ils ont de l'humour, c'est bien pour eux .*
*D'habitude tu prends les choses mieux que ça, tu es plus drôle.*
*Imbécile ! Ma vie je l'aime bien moi ! T'as pas pensé que si je remonte pas sur terre-ferme on se revoit plus ?!*

Lilura eut beau tendre son oreille intérieur, elle ne sentait plus la présence de Nicolas. Trop choqué pour répondre ? Il avait qu'à réfléchir un peu parfois, avant de parler aussi ! Quel idiot...

"Euh, sympa ta chanson. Pourquoi tu me vouvoies ?" fit-elle à la fille en robe un peu Marie-Antoinette - après tout pourquoi pas la mode prend toutes les formes. Elle se demandait si elle venait pas d'une autre époque : la fille utilisait un language précieux auquelle elle n'était pas habituée.

Elle posa avec précaution le pot sur le sol : il semblait si réel. Enfin il était réel. Mais pas vraiment. Enfin bref.

"A part aujourd'hui ma vie était complétement normale. D'ailleurs, je devrais la continuer en ce moment même. Tu m'aiderais beaucoup si tu m'expliquait comment marche cette fontaine..."

Malheureseent, la fontaine ne s'utilise pas comme ca, il faut juste etre une ou un appelé de nenkin ame, ellea decouvert ton pouvoir, avant toi je crois...
On ne peut pas revenir en arriere, moi je me sens bien ici, plus on est de fous plus on rit!
En tout cas, je prefere se style de cours la...Demonologie, potions et onguents...C'est super tu verra, et puis on s'habitue vite!!

Elle regarda sa robe, le bas s'etant éfiloché, elle murmura:

Que les fil
Ne se defilent
Se recousent
Sur cette blouse

encore un de mes poemes mediocres...

Néamoins, le bas de la robe redevint intact.

"Nicolas." murmura tout doucement Lilura. Et c'était peut-être là une formule magique, car elle comprit que toute sa vie était irréfutablement et indéfiniment devenue innaccessible, et elle sentit quelque chose - la raison ? - basculer en elle.

Elle était redevenu la furie qu'elle était en arrivant. Nicolas avait toujours dit qu'elle était adorable, sauf quand on la poussait à bout.

Elle prit le pot en terre pour le jeter violemment contre le mur. Elle n'avait jamais été musclée, mais l'argile c'est vraiment pas solide : le pot s'écrasa en miettes qui tombèrent au sol.

Elle poussa ensuite cette fille trop polie et trop calme - pourquoi lui parlait-elle de cours ? elle ne comprenait donc pas que c'était dramatique ? qu'est-ce qu'elle avait à chanter des paroles qui riment alors qu'on la séparait de tout ce qui la rendait heureuse ? - de ses deux mains contre le mur, et la tint dans cette position en faisant :

"Déjà j'suis pas folle, donc compte pas rire avec moi ! Et au lieu de faire de la couture, si t'utilisais ta magie pour me rendre ma vie tu serais plus utile, non ?! Renvoie-moi chez moi !"

Mélie réalisait à cet instant que Cédric allait peut-être l'aider, puisqu'il était après tout l'homme qui avait acueillit Lilura, l'homme de la situation, peut-être même l'homme de sa vie... Oui Mélie réalisa d'un coup qu'elle était extraordinairement amoureuse de Cédric.

[Erotomanie douce : une vingtaine de minutes]

Cédric, qui était résté à l'écart, se précipita vers les deux filles qui commençaient à s battre pour les séparer.
"S'il te plait, arrête. ça ne sert à rien ! Tu ne peux pas rentrer chez toi, alors il va falloir que tu t'y fasses. Je sais, c'est pas forcément facile à accepter mais c'est comme ça !"
Il la saisit par les épaules pour la regarder dans les yeux.
"Tu n'a pas le choix, alors essaye de faire ton possible pour rendre ta nouvelle vie agréable..."

Les rues d'Atlantis étaient calmes ainsi que le vestibule de Nenkin Ame. Nous n'entendions que quelques petits bavardages et le bruit de l'eau de la fontaine.
Au même moment, une jeune fille, Lucy SIPPL, faisait du jetski en maillot de bain de couleur bleue au nord de l'Australie sans s'attendre à se qui pouvait se passer. Alors qu'elle s'amusait seule, sans ses amis, sur son jetski, une vague assez surprenante la souleva et elle tomba de son jetski, pendant ce temps, des gouttes d'eau tombaient sur elle. Elle ferma les yeux par réflexe et quand elle les ouvrit, Lucy se trouvait en train de faire un vol plané dans le vestibule en lachant un cri. Une fois qu'elle avait touché le sol, elle glissa sur le sol pendant quelques mètres et quand elle s'arrêta, un bruit de craquement se fit entendre au niveau de son avant-bras ... Elle avala sa salive et se mordit la lèvre inférieure. LUcy ne voulait pas se faire remarquer un peu plus en criantde douleur.

*Aïe !!! Encore une fracture je crois ...*

Elle bougea le bras légèrement. Non, ce n'était pas une fracture mais une très grosse entorse.
La jeune fille mit la main sur son avant-bras pour éviter qu'il bouge et qu'elle souffre un peu plus.

Elle resta assise sur le sol, ne pouvant pas se lever sans l'aide de ses deux bras ...

Lucy n'avait pas remarquer qu'elle était passée devant des personnes lors de son vol plané assez désagréable.

Elle oublia ses friçons quand elle reconnut, d'après la description de sa mère, Nenkin Ame.

*C'est mal tombé ... Maids bon ... Tant pis ...*