Ouverture de la Grande Fête

Marylin se dirigea vers la Disco. Les gens faisaient la queue; elle était légèrement en retard.
Mais elle s'était fait belle: une robe de soie pure rouge foncé, de longues boucles d'oreilles pendantes, le tout dans un style purement arabe, le maquillage également.

Elle sourit à tout le monde, et ouvrit les portes. D'un ton théâtral (elle s'était beaucoup entraîné), elle s'exclama:

"ENTREZ! La fête est ouverte!"

Derrière la directrice se tenait la silhouette haute et sombre de Madame MacLellan, une proffesseur de la pension, bien connue des anciens élèves, qui cependant n'avait pas donnée de cours les derniers semetres. Elle était grande et pâle, vétue d'une longue robe noire, avec un décolté léger. Ses longs cheveux decendait plus ou moin vers ses cuisses fines. Enfin, ses bras étaient couvert à la foi de manches, et cachés par la noirceur des plumes recouvrant deux magnifiques ailes, la fierté de Katerina.

D'une mine bien moin souriante, elle était donc debout, prète pour la soirée, étrangement effrayante mais captivante de par son eternelle beauté ...

Gabrielle Martinez était dans l'ombre d'un arbre. Elle s'était bien habillée pour cette occasion : un chemisier blanc à dos nu avec une jupe assez longue bleue nuit. Elle portait des chaussures à talons blanches. Gabrielle avait décidé de mettre ses créoles en or blanc pour l'occasion et s'était coiffé en chignon avec une fausse rose bleu foncé.
Elle s'était maquillée en sorte de mettre ses yeux vertes en valeur.

Le professeur observait les jeunes gens ainsi que la directrice et a sombre femme se tenant derrière la directrice.

Un petit être traversa la foule en bousculant tout le monde sur son passage, mis une étrange grâce émanait de lui. Ar Prins Rû s'était habillé plus ou moins comme d'habitude, si ce n'est que ses vêtements était de couleurs vives qu'ils n'avaient pas d'habitude. Il portait une veste en velour bleue et en queue de Pie, un simple maillot de corps blanc, et un pantalon en toile rouge. Ses pieds, comme d'habitude, demeuraient nus.
Le Korrigan avait un étui dans la main, là où il rangeait sa précieuse bombarde... Une impatience extraordinaire le rongeait, et il dégageait du coup des ondes à travers la foule qui la rendait encore plus difficile à contenir.
"Bonjour Madame Abu Al-Hadj, dit-il une fois s'être frayé un passage parmi la foule jusque devant la directrice, puis-je entrer ? Je joue de la bombarde avec le Groupe de musique. Il agita son étui avec fierté avant de demander : Les autres sont-ils arrivés ?"

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 27/12/2006

Vita avait opté pour un costard clair et un borsalino pour cette fête. Il portait autour du cour une chaîne en argent prise au profit de celle en or pour éviter de trop attirer l'attention.

*J'espère que j'en fais pas trop, après tout, c'est qu'une fête pour une pension...*

Il avait toujours une oreillette dans son oreille, au cas où la musique proposé par la Disco Zeus se révélait trop exécrable, son badge dans une poche intérieure de sa veste et son flingue en cas de grabuge. Et le grabuge, il l'attendait avec un regard brillant. Il espérait bien trouver ce vampire, Morgan Slovdonia, pour son crime près de l'Ancienne Place et l'interroger sur une enquête parallèle, à laquelle elle était sûrement mêlée. Pour tout faire dans les règles de l'art, il préférait l'arrêter discrètement et animer un peu la fête en la montrant menottée.

Souriant, il salua chaque pensionnaire qu'il croisa, pour l'instant, Rû, les professeurs Martinez et MacLellan, et la directrice.

Entourée des autres professeur, madame MacLellan regardait avec pitié l etaux étonnament faible d'élèves présents. D'une voix clair et faussement triste, elle commença :

" Et bien, c'est animé dites moi ... "

Lassé par l'ambiance, digne d'une nécropole, Katerina etira ses longues ailes noires, obligeant ainsi les autres professeurs à lui aire de la place. Bien dépliées, les ailes de la pedagogue devaient avoir trois mètres d'envergure, trois mètres de noirceur qui ne pouvaient évoquer qu'un oiseau bien connu des amateur de jeux de roles ... (désolé chui fatigué, cf familier dans D&D). Elle replia ensuite ses ailes avant de regarder avec curiosité le petit être semi magique qui s'était présenté.

" Mais montez sur l'esrade, si vous jouez, c'est la moindre des choses. Votre publique n'est pas tout à fait présent il est vrai, mais votre instrument à le mérite d'être interessant, et de rappeler à mon esprit quelque traits de culture celtique. "

Ar Prins Rû attendait le reste du groupe, et se demandait si ses camarades allaient bien prendre le fait qu'il commence à jouer tout seul. En même temps, ils étaient en retard. le Rû se tourna vers le professeur ailé, et lui dit :
"C'est avec un grand plaisir que je ferais découvrir ma culture à travers ma musique à cette pension en attendant le reste de mon groupe !"
Il s'inclina bien bas devant le professeur MacLellan, monta sur la scène et ouvrit son petit étui pour en sortir sa précieuse bombarde. Il commença à jouer des airs typiquement celtes, et particulièrement bretons, en y ajoutant une touche Rock. Même si peu de monde faisait attention à sa musique dans le brouhaha général, le Korrigan était heureux de jouer sa musique.

Elle répondit à l'inspecteur Vita d'un signe de la tête. Elle s'écarta un peu plus. Le professeur Martinez s'asseya sur un banc en attendant que la fête commence. Elle se manifesterait à ce moment-là. Gabrielle Martinez était vieux-jeu quelque fois malgré sa jeunesse. Elle souria en voyant le korrigan qui allait apparemment jouer avec un groupe.

Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 27/12/2006

"Ne soyez pas si dure? la directrice est jeune et c'est toujours long à se mettre en place", dit Vita au professeur Maclellan.

Il écouta les notes que commença à jouer Rû mais le vacarme ambiant l'agaçait et il n'allait aps tarder à partager l'avis du professeur: ça manquait d'action et il se demandait où était Morgan. Pas le genre de fille à faire des entrées discrètes, se disait-il en se basant sur la photo de son dossier scolaire.

" Oh mais non, je ne fais de reproche à la directrice, je suis simplement en train de constater l'implication excessive des élèves dans les festivités préparé pour eux ... "

MacLellan, droite et fière, avait pris un air quelque peu innocent qui pourrait passer pour ironique ... Mais en vérité ce n'est pas la directrice qui exasperait sa patience, en tout cas, pas maintenant. Il s'agissait bel et bien des élèves.

Roy arriva avec son étui à basse sous le bras, et s'arréta au milieu des élèves. Une longue griffure lui parcourait le visage, et le rouge de celle-ci contrastait avec le blanc de son visage. Il s'était habillé pour l'occasion : Une chemise noire était légèrement ouverte sur son torse qui portait quelques marques de lutte récente, mais qi était recouverte par un pendentif de Dragon en argent. Un long pantalon de cuir et d'innombrables chaines à ses poignets terminaent l'inventaire de son accoutrement. Ses cheveux rouge pourpres lui masquait la moitié du visage, et le seul oeil visible lançait des regards inquiétants à travers la foule. Au bout d'un moment, il parut se détendre. Le son d'une bombarde lui parbint aux oreilles, et un sourire étira ses traits. Le Rû était déjà là, et avait commencé tout seul. Le vampire le rejoignit sur scène, sortit sa basse et s'installa. Il regarda le korrigan, et lui demanda :
"On se fait un boeuf ?"

A lafin de sa phrase musicale, le korrigan baissa sa bombare et regarda le vampire avec ujn large sourire aux lèvres.
"Avec plaisir mon ami !"
Et sans plus attendre, les deux jeunes commencèrent à jouer ensemble, un air de rock celtique.
Une douce chaleur provenait du korrigan lorsqu'il jouait. Lorsqu'il jouait, il se sentait libre.

Personne ne faisant attention à la professeur MacLellan, celle-ci disparu, tout simplement. La musique se faisait entendre clairement, et si personne ne dansait, les rares présents étant coincés ou simplement incapables de s'adonner à une danse, les morceaux passèrent, pour arriver finalement à une mélodie depouillée de modernité, réellement traditionelle. Lentement, les phrases musicales commencèrent à être renforcé par un nouvel insrument, don personne ne voyait le musiciens. Ce n'est que dans un moment éclatant que tout le monde puis reconnaitre le son puissant d'une cornemuse, qui se trouvait entre les mains de Katerina MacLellan, revenue sur la scène. S'étant calqué sur les deux autres musiciens, elle commença par les suivre, puis, à la fin du morceau, en lança un elle même, plus gaélique que breton cette foi ...

Le korrigan, entendant cette mélodie qui faisait renaître en lui une profonde nostalgie, se mit à accompagner le professeur dans cette mélodie qui rappelait au petit être ses origines celtiques. Une vague de bonheur, dont la source était le korrigan, se deversa dans la salle. Il voyait les landes devant ses yeux. Le son de la cornemuse mélée à celui de sa bombarde collait parfaitement avec le paysage féérique qui lui illuminait le cerveau. Un large sourire se fit voir autour de l'anche de la bombarde.

Gabrielle Martinez s'approcha enfin, se fondant dans la masse. Le professeur écouta et se laissa emporter par la musique. Gabrielle ne s'attendait pas à ce genre de musique en voyant l'âge des élèves. Gabrielle Martinez s'asseya, et attendit que quelque chose d'autre se passe et prit ses médicaments pour ne pas avoir de quelconques problèmes de tension pendant la soirée.
Maintenant, elle oubliait peu à peu son rôle de professeur, en gardant une certaine méfiance, pour laisser place à une timidité perdue depuis longtemps.

Une étrange créature que seul le korrigan avait déjà rencontrée entra dans la discothèque en lévitant à un mètre du sol. Heureusement qu'elle était à cette hauteur, sinon elle se ferait tout simplement piétiner avec ses soixantes centimètres de haut! Sa peau recouverte de fourrure, ses long cheveux oranges et son espèce de vielle couronne contrastaient fortement avec les efforts vestimentaires qu'avaient fait les personnes présente à cette fête. Seul le petit breton était habillé simplement ce qui la fit sourire.
Alors elle s'engouffra un peu plus dans le bâtiment n'osant adresser la parole à personne, puis s'assit sur une chaise, légèrement à l'écart, appréciant la musique et observant chaque personne avec curiosité.

Les autres musiciens ne se montraient pas alors que la fête aurait déjà dûe battre son plein ! Cela inquiétait le korrigan, qui en était à improviser des morceaux en compagnie de Roy et du professeur MacLellan. Soudain, il aperçut son ami dans la foule et lui sourit largement. Une aura de bien-être se répandit dans toute la salle tandis que les trois musiciens entamaient un nouveau morceau typiquement celtique... Au rythme de la musique, Le Rû commencea à danser des danses bretonnes qui collaient parfaitement avec la mélodie. Les centaines de Fest-Noz qu'il avait à son actif lui avaient permis d'apprendre à jouer de la bombarde tout en dansant, sans que cela n'affecte son jeu.

Nombre de messages : 30 Pouvoir : Magicas Date d'inscription : 11/03/2007

Alors que la musique commençait a animer la soirée, les murmures et discussions des quelques élèves présents disparurent d'un coup. La foue s'écarta, laissant passer une haute et frèle silhouette. L'elfe, regardant avec dédains les élèves et professeur, posa un regard perplexe sur Shidow'Na, Ar Prins Ru et MacLellan, après quoi il alla commender un verre d'un alcool fin et délicat, puis choisit un fauteuille solitaire et confortable, écoutant la musique qui n'avait pas cessée.

Gabrielle Martinez ne se serrait jamais écarter pour une telle personne si elle était debout, mêlée à la foule. Certes, il imposait le respect, mais ce n'était pas une raison, selon le professeur.
Malgré sa première observation de ce nouveau venu dans cette fête, elle le salua d'un signe de tête, par politesse.

Marylin regarda les nouveaux venus. Elle était dans ses pensées depuis un ertain temps, et avait été brusquement retirée de celles-ci lorsque la "silhouette" était entrée.

Elle lui sourit, en vain. Il était vraiment froid. Bien sur, en tant que directrice, elle ne risquait rien. Mais quand même.

Elle alla au bar, et commanda du jus de Tomate. L'alcool lui était interdit, et depuis qu'elle avait découvert cette boisson salée et pulpeuse, elle en raffolait.

Shidow'Na regarda l'elfe entrer avec un léger étonnement, puis se repris bien vite: après tout le korrigan et même la démone qu'elle est sont des créatures de légendes. Il n'y a donc rien de surprenant à voir un elfe ici...
Après avoir écouté quelques temps la musique du breton, de son ami vampire, et de cette étrange, si ce mot peut être dans ces lieux employé, femme-corbeau, la démone se leva pour se délasser. A nouveau elle s'éleva au dessus du sol pour ne pas se faire piétiner. Puis elle commença à errer parmi les corps dansants, considérant chaque être avec une attention particulière...

Mais dans cette foule mouvante, elle se fixa sur une ombre statique, et s'approchât doucement d'elle: une silhouette féminine, douce et élancée, qui semblait pouvoir faire à la fois montre de simplicité et de sophistication. Sa peau halée était couverte par la pourpre de la soie, et ses longs cheveux bruns semblais glisser le long de sa nuque. Plus Shidow'Na approchait d'elle, plus elle se sentait à la fois fascinée, et incommodée par la présence de la jeune femme. Elle semblais irradier l'innocence, si bien que c'en était palpable, et presque dérangeant...Mais cela attirait la démone comme la flamme attire le papillon qui s'y brûlera.

Shidow'Na finit par arriver au bar, et se posa sur un tabouret, juste à coté de celle qu'elle ignorait encore être la directrice de Nenkin Ame. Ses petites jambes ne touchait pas terre, loin de là! Lorsque le barman, après s'être remit de sa stupeur, lui lança un "Vo-vous prendrez quelque chose?", la démone se contenta de secouer sa tête sur le coté. Alors elle reporta son attention sur cette femme, qui ne put ignorer qu'on la regardait avec insistance et, par réflexe, regarda qui lui adressait ce regard soutenu... Shidow'Na sourit lorsque cette inconnue la regarda, d'un sourire qui se voulait rassurant et apaisant, examinant de son unique oeil visible, jaune, le détail du visage de la mortelle.

Enfin, elle se décida à prendre la parole:

"Bonsoir", lui dit simplement la créature, d'une voix reposée, presque enfantine.

De l'autre côté du démon, deux personnes habillées élégamment l'observaient discrètement. Le blond n'était autre que l'individu avec lequel avait discuté Morgan Slovdonia dans la Forêt d'Algues et sa compagne, qui affichait un sourire aussi mauvais que l'homme, semblait aussi tremper dans de sales affaires. D'ailleurs, s'ils s'étaient d'abord moqués de la taille de la petite Shidow'Na, ils s'étaient vite ravisés avec une expression calculatrice. Elle formerait un bon élément et semblait connaître des gens de la pension. Une autre menace de l'intérieur intéressante: Ar Prins Ru. Sa taille de taupe et ses pouvoirs de korrigan pourraient aider la pègre.

Puis le duo tenta de garder un vissage impassible et d'attendre la venue éventuelle de Morgan, qui ne s'attendait bien évidemment pas à les voir. Mais la criminelle ne put s'empêcher de commencer à menacer le barman. Le blond s'impatientait également et le barman constituait une taupe trop lâche pour leurs projets. Mais il restait calme, sirotant son cocktail.

La directrice regarda la démone. Elle était légèrement troublée par le regard que lui lançait la créature. Elle sourit paisiblement; elle tentait de cacher un stress qui commençait à l'envahir même avant l'arrivée de Shidow'Na. Puis, deux ombres bougèrent derrière elle: Marylin regarda les deux personnes à l'expression bizzare. Elle ne les avait jamais vu.
Mais elle se reconcentra sur la créature.

"Bonsoir", lui répondit-elle, d'une voix neutre, sans expression.

Shidow'Na pencha sa tête sur le côté et sourit à la jeune femme. Elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, mais la présence dégagée par cette femme l'intriguait au plus haut point. Sans même prêter attention aux regard que la directrice portait derrière elle, Shidow'Na finit par prendre la parole.

"Vo-vous êtes ici depuis longtemps? Je veux dire en Altlantide? Je ne suis ici que depuis quelques instants, enfin quelque heures...Et je vais de surprise en surprise! Je n'avais jamais imaginé que l'antique cité avait survécue, même si elle a bien changé...Hihi! Je m'appelle Shidow'Na et vous?"

Alors qu'elle parlait, la démone ne put s'empêcher d'examiner son interlocutrice, et alors même qu'elle restait souriante, elle semblait posséder par une curiosité malsaine.

Marylin regarda la démone. Elle était troublée par cette créature.

"Je ... Non, je ne suis pas là depuis longtemps. La durée de ma présence se compte en mois; je succède à l'ancienne directrice de la pension. Je m'appelle Marylin.. Marylin Abu al-Hadj."

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