petite balade assez matinale

Une voix surgit de derriere Mathéo, une voix sure, fiere, un peu arrogante. Une voix spéciale. Pas tout le monde aime.

"Tu joue bien Louise Attaque. J'avais jamais entendu ça au violon."


Quand Abi avait entendu de la musique, elle n'avait pu s'empêcher d'approcher. La musique. A peu près son seul intérêt dans la vie. Elle n'avait pas l'habitude d'entendre le son d'un violon, mais ça lui était agréable. C'était totalement différent des basses, guitares et autres batteries qui jonchaient son monde, mais c'était beau aussi.
Elle s'avança a hauteur du jeune homme, regardant droit devant elle. Puis elle tourna la tête vers lui, et lui sourit. Ce n'était pas rare qu'elle sourit, contrairement a ce qu'on pouvait penser. Mais son sourire était a son image. Chaleureux en un sens, mais défiant, et fier.

[permettez que j'incruste? ^^]

[Je permet]
il dit èà Cloelia
"c'est du louise attaque"
puis se tourna vers Abi
Mathéo se senti presque blessé par son regard et sa voix. Pas blessé moralement, il avait véritablement l'impression qu'on lui avait planté un couteau dans le ventre. Imédiatement, il se renferma.
"Pourtant c'est pas très difficile à jouer"
*Même moi j'y arrive*
Elle semblais le contraire de lui même, son opposé, elle, fière, combatante à ce qu'il devinait, lui compléxé, qui lachait dès qu'on lui barrait la route.
Pour ne pas sombrer dans ses noires pensée, il se remi à jouer. Il joua la plume, de louise attaque.

[Evite de double poster si possible. Si t'as oublie de me repondre, tu peux editer ton message. Fais-le...]

Pourquoi s'etait-il renferme? Cloelia s'inquieta immediatement. a chaque fois qu'elle lui faisait un compliment quelconque, le jeune homme semblait la rejeter. Il ne semblait pas croire qu'il avait du talent ou qu'il etait capable d'en developper...

"Ca n'a pas l'air si simple que ca... J'ai essaye une fois de jouer du violon. Je sais que c'est pas un instrument aussi simple que ca a utiliser. Il faut avoir une bonne oreille. Et ayant eu plusieurs amis musiciens, ils m'ont tous dit que c'etait toujours plus dur que c'en avait l'air..."

La vois de la jeune femme etait reconfortante. Elle ne voulait pas que Matheo s'enferme comme une huitre des qu'elle lui faisait un compliment. En plus, lorsqu'elle en faisait, c'etait toujours parce qu'elle le pensait sincerement. elle avait horreur de l'hypocrisie...

[il s'est renfermé à cause de Abi ]
"Une fois qu'on a la technique c'est pas trop difficile"
Il lui sourit, il savait qu'elle était sincère. Mais il avait du mal à accepeter les compliments, étant donné qu'il n'était pas d'accord avec ce qu'on lui disait

[si tu veux m'expliquer quelque chose a propos des reactions de ton perso dans le RP, fais-le aussi en rp, ca te fera devellopper ton texte...]

Cloelia sourit gentiment. Il refusait de voir la verite en face... Il apprendrait. C'etait sur. A Nenkin Ame, si l'on ne se faisait pas des amis qui nous aidaient a avancer, on n'etait pas faits pour venir dans cette ecole, aux yeux de la jeune femme, en tout cas.
Peut-etre qu'il avait besoin d'un amour pour le pousser a s'ouvrir aux autres. Mais ca, elle ne pouvait pas en etre sure. Mais c'etait comme ca qu'elle en tout cas s'etait ouverte a son entourage. Son premier amour. Elle l'en remercie toujours et les deux entretiennent toujours une forte amitie.

"Surement pour toi, mais d'autres peuvent prendre des annees avant de maitriser la technique de la meme facon que toi... Meme plus de dix ans..."

La blessure que ressentit Mathéo, Abi la ressentit de même. avec la même intensité, la même force. Sur le coup, elle ferma les yeux. Elle blessait encore les gens autour d'elle, sans même les avoir connu. Il y a quelques temps, elle n'aurait rien eu a faire. Aucune importance. Mais pas ici, non pas ici. Sans savoir pourquoi, c'est comme si Atlantis l'avait changé. L'influence de la magie peut-etre. Comment savoir. Toujours est-il qu'elle baissa la tête. Pour une fois, elle regrettais presque ce qu'elle avait fait, même si elle n'avait rien fait. Et elle regrettais ce qu'elle était, mais ça ça n'était pas nouveau.
Elle soupira et s'éloigna donc un peu, lentement, pas à pas. Elle tira nerveusement sur sa cigarette. Elle aurait voulu lui faire comprendre que ce n'était pas méchant. Elle murmura:

"C'est juste que je n'ai jamais entendu Louise Attaque au violon.."


Ne sachant quoi faire d'autre, elle fit comme d'habitude quand elle entendait de la musique. Elle chanta, pas tres fort. Elle connaissais Louise Attaque, elle l'avait chanté dans son groupe.

"j'te donne la plume pour que t'inscrives
perpétuellement la vie à construire
le mouvement si dur
j'te donne la plume
moi j'en veux plus..."

Il rougit encore. Décidément, c'était une manie, peut-être l'air magique qui lui faisait remonter le sang aux joue. Il eut un sourire à cette pensé. Il rangea son violon, pour ne pas le laisser au froid, il ne voulais surtout pa l'abimer. Tout ses amis s'étaient cotisés pendant plusieurs année, où il n'avait pas reçu de cadeaux, pour le lui acheter.Il representait beaucoup pour lui.
"Peut-être...mais ils prendront moins de temps à maitriser les morcaeux par la suite, isl auront plus d'experience"
Il n'en démordait pas. Personne n'avait jamais reussi a lui faire dire qu'il jouait bien. Même si seuls ses très bons amis avaient essayé.
Puis il se leva et se dirigea vers Abi. Il s'accroupi à coté d'elle et lui posa une main sur l'épaule. Les sentiments de la jeune fille lui rebondirent en pleine figure. Il chancela se rendant compte du bordel qui regnait dans l'esprit d'Abi
Il distinga un sentiment vaguement familier et cela le fit sourire.
"C'est pas de ta faute, c'est moi".
Surment était-ce parce qu'elle avait le même pouvoir que lui, mais il ressentait ses emotions avec beaucoup plus de force que d'habitude.

Il se retourna vers Cloelia, surpris.
"Si tu veux rester tu peux!"
il ne savait pas trop quoi lui dire, et se retourna donc vers Abi. Il fit une piteuse tentative pour la faire sourire. Il s'engoufra dans son esprit, et en faisant attention a ne pas lire ses pensée, il lui dit :
voilà une heure
que je t'attends
voilà mon cœur prudence en sortant
compter les heures
depuis longtemps
est revenu mon cœur
déposé en sortant

Abi était assise sur l'herbe froide, les genous a hauteur de la figure, enlacés par ses bras.
Une main sur son épaule. Une main chaude, une main amicale.
Cette musique, cette chanson, ces paroles... Abi sourit. Un sourire simple, un sourire de bonheur. Il était télépathe. Elle sourit. Les sentiments faisaient écho entre lui et elle. Elle sourit au bordel. C'est exactement ce qu'elle pensait d'elle-même. Un bordel avec un début mais sans fin. Elle sourit à la faute, parce que c'etait la sienne aussi, pas que la sienne à lui. Elle sourit à la tentative, qui avait réussi. Les yeux sur ses genous elle sourit.
Elle avait à peine remarqué Cloelia.
Des souvenirs affluèrent, a l'appel de cette chanson. Elle les refoula. Pas maintenant, plus maintenant.
Elle souffla tout bas, chaque mot lui coutant. Elle ne les avait probablement pas dis 5 fois dans sa vie.
"je suis désolée si je t'ai blessé."
Elle continua dans sa tête.
*je suis comme ça, c'était pas voulu.*
Sa cigarette dégageait un petit panache de fumée par le vent. Encore un chimère, comme une chimère, pensa-t-elle, sans savoir pourquoi.

Sans qu'il ne sache pourquoi, la jeune filel lui comuniquait son ardeur, son envie de defis. Il senti sa gène refluer. C'était comme si un lien s'était créé entre eux. Il n'avait même plus conscience de ce qui l'entourait. Il avait juste conscience qu'elle était là, qu'elle l'aidai, elle remplissait le role que son frère avait refusé.
Il pose sa main sur la bouche de Abi Et lui chuchota à l'oreille.
"laisse toi aller, essaie de les contenir, je suis là, je t'aide, à deux on peut les battre, et si tu les bat une fois, tu en sera encore plus forte. On ne peut changer ce que l'on est, mais on peut apprendre à se controler. Ca prend du temps, c'est dur, mais ça en vaut la peine"

Tu te demande où il va, mais peut-être devrait tu te demander d'où il vient...

Pour la première fois depuis le début de sa vie, il ne se sentait pas seul, il sentait une présence au fond de lui même, qui lui donnait la force de croire en lui, de croire qu'il soit égal aux autres était possible. Que tout était possible. C'est comme si on avait ouvert une porte en lui, il se sentait libre, pret à s'envoler, à montrer qui il était vraiment. Et cette musique qui pulsait en lui...Soudain il compris...il compris ce qui manquait à sa musique...a force de sentir les sentiments des autres, il cachait les siens. Mais il fallait donner toute son ame pour bien jouer.
Il se sentait bien. Doucement, il enroula ses bras autour des épaules d'Abi, la pris dans ses bras comme on console une soeur.

Mathéo sentait un courant d'air frais qui soufflait dans le coeur de la jeune fille, qui purgait ses peines. Lui même se sentait beaucoup mieux, il n'avait plus peur du regard des autres, tant qu'il était avec elle. Il avait envie de se battre. C'est ce qui lui avait toujours manqué.
Mais petit à petit il se fatigait, il sentait son energie s'envoler par ce mysterieux lien qui s'était tissé entre eux. Il chancela, manquant de tomber. il commençait à lacher prise. Son pouvoir utilisé en permanance pendant longtemps l'épuisait, et son manque d'endurance se faisait cruellement ressentir. Il s'allongea.

Abi sentit cette présence chaude et réconfortante s'épuiser, s'éloigner un peu. Elle se tourna vers Mathéo, surprise, Et posa une main sur son bras.

"Ca ne va pas?"

Tu as l'air...fatigué.

Elle ne réalisait pas que son pouvoir ammenuisait ses forces. Elle sentait son énergie partir, mais ne comprenait pas pourquoi.
Puis en y réfléchissant, elle trouva. C'était son pouvoir, hein? Ca ne pouvait être que ça. Elle ne ressentait aucune fatigue, car son pouvoir était permanant. Depuis qu'il était apparu, il ne s'était jamais, jamais passé une seconde sans qu'il s'exerce sur les gens autour d'elle. Elle s'était habituée a cette énergie en moins qu'elle avait. Pour tout dire elle n'avait en fait aucun manque. Elle ne savait pas que ce n'était pas le cas de tout le monde, jusqu'à aujourd'hui.

Elle se maudit.

Tu vois bien Abi, t'es bonne qu'à emmerder le monde. Tu l'as magnifiquement bien fait jusqu'à aujourd'hui. Même quand tu l'veux pas tu l'fait quand même. Ah, tes parents peuvent être fiers de toi...

L'amertume qui revenait.

Mais arrête de penser à toi Abi. Regarde plutôt...

En effet, un jeune homme devant elle avait besoin qu'on s'occupe de lui. Elle se tourna pour s'agenouilla à ses côtés, lui prit la main et l'enferma dans les siennes. Elle s'était refroidie.
Elle voulait le soutenir.
*Repose-toi un instant, frérot.*
Le mot lui était venu comme ça, elle l'avait prononcé sans y réfléchir. Elle ne connaissait pas son prénom. Elle l'appelait comme un de ses petits frères, celui qu'elle préférait. Elle le consolait quand il allait mal, elle riait avec lui quand iol allait bien. C'était la seule personne de sa famille avec qui elle riait. Lui donner ce nom a Mathéo s'était donc fait naturellement.

Utiliser son pouvoir de télépathie était plus facile pour lui que de parler. Car ce pouvoir là, il l'avait entrainé pendant des heures et maintenant que la conection était faite avec Abi, cela ne lui requierait aucune force.

T'en fait pas ça va aller, il faut juste que je me repose. Et t'en fait pas, tu ne pouvais pas savoir.

Pour la rassurer, il passa sa main que ne tenait pas la jeune file le long de l'ovale du visage de celle ci. Puis il sombra dans un someil profond, mais serein. Il avait conscience de ce qui l'entourait en tant que simple spectateur. Il conaissait ce someil, quand il était petit, il lui arrivait souvent d'y sombrer quand il s'entrainait. Il savait donc que une heure plus tard, il n'y aurait plu aucune trace de sa fatigue, a part un petit mal de tête et les muscles fatigués. Un peu comme après une fête.

Au bout d'une demi-heure il se reveilla, encore creuvé mais il allait mieux. Il se tourna vers elle et lui sourit.
"Merci beaucoup"
Il ne savait pas trop quoi lui dire, comuniquer avec elle par des mots lui semblait étrange, après avoir tant échangé sans rien dire. Il la pris donc dans ses bras. Il lui était très reconaissant de l'avoir aidé, et il était conscient de lui avoir beaucoup donné aussi. L'herbe sous eux était fraiche, un peu mouillée par le givre présent quelques temps auparavant. Le soleil brillait au dessus d'eux. Il se sentait bien. Il devait être dans les 10 heures.

A regarder le ciel, Abi elle aussi s'était endormie. Il faut dire que sa nuit avait été..plutôt courte. Elle n'avait pas dormi et s'était réfugiée dans les greniers, très froids à cette période de l'année d'ailleurs.
Elle se réveilla doucement lorsque Mathéo l'enlaça. Elle était toujours dans la même position. Sur le coup, elle ne se souvenait plus vraiment du pourquoi elle était allongée sur un sol mouillé, sous le soleil, avec un beau jeune homme a son cou, sa tête posée près de son cou sur son épaule...
Evidemment, après quelques papillonement d'yeux et un froncement de sourcils, elle se souvint des évènement, et quels évènements! T'es pathétique, ma fille! pensa-t-elle un instant. Mais cela la fit rire. Elle tourna sa tête vers celle de Mathéo et lui dit, a moitié murmurant, a moitié le pensant:

"Je sais ton pouvoir, je connais ton caractère, j'ai vu tes qualités et tes "faiblesses", j'ai sentit ce que tu sent, j'ai approché au plus près ce que tu es, je t'ai aidé et toi aussi...mais je ne sais toujours pas ton nom, bel étranger...!^^"

Mathéo sourit en sentant la jeuen fille se reveiller. Cela lui raplelait les reveils bruptaux quand un amis à coté, se reveillait en sursaut, ce qui faisait des ondes dans l'esprit de Mathéo et le reveillait. Il sorti de ses souvenir lorsque Abi lui parla. L'adjectif "bel inconnu" l'aurai fait taire habituellement. Il se serai renfermé. Mais là, il repondit avec un sourire
"Mathéo, et toi?"

Abi sourit. Mathéo. C'était beau, comme prénom. Pour elle, ça évoquait le soleil, la joie. Elle resta un court moment sans rien dire puis répondit à son tour à la question.

"Moi..."

Elle s'arrêta un instant.

"Mon nom est Abigaelle Loan Kapelhoff. Mais en fait appelle-moi Abi."

Sa main se porta a un de ses pendentifs a son cou, un qui détonnait un peu par rapport à ses autres colliers.

"Ou Lou. C'est aussi mon nom. Oui, Lou."

Cette dernière phrase était plus pour elle même, elle l'avait prononcée plus bas.

Ce nom était gravé dans la pierre qu'était le pendentif. De la vraie pierre, de la roche. Attaché avec un fil de cuivre, qui passe aussi dans une perle en bois, au cordon marron foncé, presque noir. Ce collier était purement "artisanal", du fait main, du bricolage, mais joli tout de même.

Il savait déjà enormément de choses sur elle, mais son passé lui était inconnu. Et il se doutait que ce pendentif avait quelque chose a voir avec son passé. Il préféra donc ne pas poser de question, se contentant de la regarder.

"Abi..."

Il sentait du vécu dans ce nom. Des souffrances aussi. Ce nom allait pour lui de pair avec fierté.
Dans une folle envie de chanter, il se mit a chantonner un air de la rue ketanou. Cette chanson avait beaucoup d'importance pour lui, étant donné que ce groupe était l'un de ses préférés et que il l'écoutait en boucle lorsqu'il était encore à la surface

Chouf la gazelle sur le trottoir d'en face
Ça y est c'est elle, elle elle prend toute la place
Dans mon coeur qui s'enflamme
Au feu ! C'est une pyromane
Ma lune de miel elle a dû dégringoler
Du septième ciel, il faut la raccompagner
Je connais le chemin, je prends cette mission en main
Mademoiselle pardonnez-moi cette audace
Emotionnelle, vous émanez tant de grâce
Tant d'azur, tant d'éclaircies, tant de soleil, tant de paradis

Je n'ai pu résister à la folie de vous chanter
Une ritournelle mais vous pouvez me chasser
D'un coup d'ombrelle, d'un coup d'oeil, d'un coup de pied
Je vois bien que vous vous méfiez, c'est pas grave, je le sais
Tant de mufles, tant de goujats ont dû essayer avant moi
Leur carrousel, leur manège autour de vous
Douce cruelle, juste un petit rendez-vous
Petit, tout tout petit, je vous en prie, dites-moi " oui "
Ou alors " oui ", " OUI "...