le Tribunal

Quelques dizaines de minutes plus tard, peut-être une heure, Morgan ressortait du confessional avec l'Inquisiteur. Elle lui remis une dague, le remercia et lui confirma en murmurant que la confession lui avait rendu service. Elle redressa la bandoulière de sa sacoche, traversa la sorte de hall du tribunal Inquisitoire; le bruit de ses pas se réverbéraient sur les murs; puis, elle franchit la lourde porte, et disparut lorsque celle-ci se referma.

Dans le silence du temple antique convertie en église, de Toquemada salua la vampire qui s'en allait, serrant dans sa main la dague qu'elle lui avait remise.

De retour dans ses quartiers, l'Inquisiteur déposa soigneusement la dague dans un coffre de chêne massif, renforcé d'acir et de sortilège, bien évidement. Cette vampire, cette...Slovdonia, semblait faire preuve de bonne foi, mais elle était faible, bien trop faible, et elle le lui avait montré lorsqu'elle avait exprimé son désir de, peut-être, récupérer sa lame. Mais elle ne l'aurait pas. Tomás, Saint Juge d'Inquisition ne laisserait cela se faire, pour le bien de ce...Monstre hémophage, et pour le bien d'Atlantis.
Mais il devait être clément, et faire montre de compassion: comme il le lui avait promis, il ferait des recherches afin de calmer sa...Bestialité. Mais chaque chose en son temps, pour l'heure...

Pour l'heure, de Torquemada s'assit à son bureau, et en sorti en grand nombre de papier administratif, qu'il devait remettre au gouvernement atlante, pourquoi ces lavettes rechigniaient tant à lui laisser proclamer l'Edit de Foi? Sans cela, les choses ne s'arrangerons pas! La majorité des citoyens resterons chez eux, ne viendrons prendre par au recensement, mais quand l'Edit sera officialisé, de Torquemada pourra enfin débuté sa croisade contre la malin, dont le Décret de Grâce ne fut que le prémice!

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Log s'avançait dans le temple d'une démarche peu assurée. Non pas qu'il hésitait à se faire recenser mais il comptait une nouvelle fois dans sa main les perles. Il ferma le poing et s'avança vers un garde, l'Inquisiteur étant absent.

"Euh... Bonjour, je viens me faire recenser."

Un garde vêtu en conquistador frappa, puis entra dans le bureau de l'Inquisiteur:

-"Excusez moi MonSeigneur..." Bredouilla le garde.
-"Je vous avez demandé de ne pas me déranger, je suis très occupé!" Coupa sèchement l'Inquisiteur
-"Je sais bien MonSeigneur, mais un jeune garçon est venu afin de se recenser." Réussit à articuler le garde presque tremblant.
-"Bien, bien, il fallait le dire avant..."

Sans plus mots dire, l'Inquisiteur quitta son bureau, remonta les escaliers, et vient dans la salle principale, son registre sous la main, là où était installé un modeste bureau.

S'approchant du garçon, il lui adressa un sourire bienveillant:
"Alors, jeune homme? Vous venez vous recenser?" Lui demanda l'Inquisiteur en s'asseyant, bien qu'il connaissait très bien la réponse...
"Allez-y, je vous écoute." Dit-il en ouvrant son registre, et en trempa une plume d'oie dans un petit encrier.

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"Euh, bien. Logan Raccourci... 16 ans, Magicas... Euh, quelles informations vous désirez, déjà? Je dois avouer que j'ai lu l'annonce assez distraitement."

Tout en notant ces informations, l'Inquisiteur répondit:
"Il ne me manque plus que de savoir vers quel domaine sont orientés vos pouvoirs. Après cela, je vous demanderais de régler l'indemnité de quinze perles, rien de plus. Bien sur je suis à votre écoute si vous souhaitez me parler, dans le secret du confessionnal ou non."

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Log comptait les perles dans sa main, tête baissée.

"Oh, rien de très puissants. Des sorts mineurs mais assez aboutis. Tout ce qui a trait principalement... à mes plaisirs ou besoins... physiologiques et tout ce qui peut me faciliter la vie comme... des sorts de lévitations, de lumière..."

Sa phrase ne semblait pas terminée mais il tendit les perles sans ajouter un mot. Il laissa l'Inquisiteur les prendre et dit:

"Eh bien, au revoir. Même si je devais me confesser, je préfère que ce soit avec quelqu'un qui ne m'ait pas vu. Bonne journée!"

Elle entra pour la troisième fois dans le tribunal et vis l'Inquisiteur posté sur son bureau. Elle vit alors, dès son entrée, que la personne qui s'apprétait à partir était un élève en phylosophie, je le salua donc. J'accompagna Milli devant l'Inquisiteur et dit :

- Bonjour ! Nouvel arrivage à Nenkin Ame !

Je regarda Milli et lui dit :

- A présent, tu dois te présenter à l'inquisiteur qui se trouve devant toi par ton nom et prénom, âge, maison, pouvoir et je crois que c'est tout.

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La petite fille était intimidée, elle se recroquevilla sur elle même, et dit d'une petite voix:

Milli Niamo, 8 ans et demi, et je fais apparaitre des fleurs quand je suis triste, en colère, joyeuse ou...

Elle tatonnais ses poche, qui a sa grande surprise contenait des perles, elle fit un sourire radieux a l'inquisiteur, et lui tendit 15 perles.

Alors que la petite Milli donna ses 15 perles, Lucy vit une bulette tournoyée autour d'elle. Elle devait être pour elle. Ainsi, Lucy leva son bras pour que la bulette éclate. Alors que les gouttes se disperssèrent autour d'elle, des sons en jaillir, formant ainsi des paroles :

"Mademoiselle Lucy SIPPL, votre famille vous réclame à la Surface. Veuillez plier bagages au plus vite pour aller les rejoindre. Il s'agit d'un problème familial urgent. De plus, vos pouvoirs ne peuvent s'améliorer pour le moment, donc votre formation peut s'interrompre pour le moment. Au moment opportun, Nenkin Ame vous rapellera.
Bon retour chez vous."

Lucy haussa un sourcil, interloquée. Ainsi elle devait plier bagages ? Une façon poli de dire "Dégagez !". Elle en fut d'ailleurs vexée. Avant de dire mot, la jeune fille réfléchit, cette voix ne lui était pas familière ...

*Il vaut mieux que je partes ... Peut-être que quelqu'un de ma famille a un problème ...*

Elle regarda successivement l'Inquisiteur puis Milli. Lucy se baissa alors vers la petite fille :

- Je te souhaites bonne chance pour ces années qui se présentent à toi ! Travailles et tu rejoindras ta chère Oma ! Elle sera fière de toi !

Lucy se releva et dit, avec le sourire :

- Sur ce, je vous laisse. Je dois retourner chez moi. A bien... Au revoir.

La jeune australienne préférait se contenir dans ses propos ne sachant pas ce qui l'attendait à la Surface.

Lucy salua alors les deux personnes présentes et quitta le tribunal. A présent, elle devait réunir ses bagages.

L'Inquisiteur salua poliment la jeune Lucy Sippl qui venait au Tribunal pour la troisième fois déjà, accompagnée cette fois-ci d'une fillette, âgée d'une dizaine d'année, à peine.

Tomas posa sa main sur la tête de la petite fille, et lui ébouriffa les cheveux dans une caresse maladroite qui se voulait vaguement paternel: que cela devait être dur d'être séparé si jeune de sa famille... Alors le prêtre lui sourit et lui dit (après avoir récupéré l'impo...):

"Enchanté de faire ta connaissance Milli, je m'appelle Tomas. j'espère que tu te plaira ici."

Puis une bullette arriva jusqu'à Lucy, cette dernière devait donc quitter la pension, quel dommage.

"J'espère que tout se passera bien avec votre famille, lucy", dit l'Inquisiteur qui n'avait pu ne pas écouter la bullette," Je vous souhaite un bon retour à la surface, dans l'espoir de vous revoir un jour"

Une fois Lucy partie, il fallait encore s'occuper de la petite Milli... Tomas s'accroupit à sa taille et lui dit:
"Je te raccompagne à la pension, d'accord?"

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Milli eut simplement le temps de bredouiller un vague "Aurevoir!" avant que Lucy s'en aille.

Milli ne dit rien que l'inquisiteur lui touche les cheveux. Elle trouvait ça agréable, personne ne la prenait vraiment comme sa fille depuis son plus jeune age, alors pourquoi pas...?

Oh! Oui! C'est que...C'est grand ici...Et....Il n'y a toujours pas de fleurs...

La jeune Lucy lui avait promis une visite et le tour du parc, qu'elle puisse se retrouver dans son élément, et voilà qu'elle partait!

De rage, elle laissa échapper une larme.
Elle leva des yeux implorants a l'Inquisiteur, et dit:

D'habitude quand je pleure, les fleurs appraraissent!

Elle semblait de plus en plus apeurée.

"Ce n'est pas grave Milli..." Lui dit l'Inquisiteur sur un ton compatissant.

"Bien, je vais te raccompagner alors, laisse moi un instant, et..."

-"Monseigneur, l'interrompit timidement un garde ressemblant à un conquistador, vous ne pouvez quitter le Tribunal pour le moment: il faut toujours préparer l'Edit de Foi, et..."

-"Je sais bien, rétorqua sèchement de Torquemada, mais qui ira amener cette enfant chez elle, sinon?"

-"Euuuuuuuh...." siffle

Un sourire machiavelique éclaira le visage du prêtre un instant, puis il s'écria:

"Hé bien ce sera toi! Allez, vas!"

Puis il se tourna vers Milli et lui souri:
"Ne t'en fait pas: ce monsieur va t'accompagner."

Au moment où l'Inquisiteur réunissait le garde et la petite fille, Eve passa la grande porte avec un air supérieur. D'éducation catholique à cause de son orphelinat, cet endroit ne l'impressionait nullement: elle avait eu l'occasion d'en visiter. Et puis de toute façon rien n'altérait la stoïcité d'Eve.
Elle jetta un regard supérieur sur les badauds qui traînaient ça et là, et marcha d'un pas ferme et décidé vers le bureau; elle s'arrêta, planta son regard sur le visage du maître des lieux, et attendit qu'il daigne s'intéresser à elle.

Le garde parti en compagnie de la petite fille, afin de la ramener chez elle, alors que le prêtre lui faisait signe de la main, souriant.

C'est alors qu'arrivait une jeune fille, au visage hautain, devant le bureau du Grand Inquisiteur, qui se planta comme un poteau, attendant qu'on lui adresse la parole.

L'expression de la fille le poussait à prendre un ton administratif, mais il se retient: son devoir est d'aider les gens, et ce n'est pas ainsi qu'il lui viendrait en secours. Sur un ton paternel auquel il s'était désormais habitué, de Torquemada expliqua à la jeune fille ce qu'on attendait d'elle.

"Bonjour Mademoiselle, je suis l'Inquisiteur de Torquemada; si vous venez ici, je suppose que c'est pour vous recenser, non? Bien, dit-il en prenant sa longue plume d'oie, et en ouvrant l'imposant tome qu'était le registre, je vous demanderais alors vos nom, prénom, âge, maison d'appartenance, et pouvoir(s). Nous demandons aussi à chaque citoyen de nous verser quinze perles, afin de pouvoir assurer la sécurité de la cité le plus efficacement possible. Le dernier point n'a rien d'administratif, finit le prêtre en souriant, j'offre à chacun le souhaite de se confesser. Voila, je vous écoute, Mademoiselle, conclut-il en trempant sa plume dans son encrier."