le Tribunal

"A vous aussi" dit Aly, qui se sentait quelque peu mal à l'aise face à un homme de cette envergure. Elle fit demi-tour, et sortit de la salle, accordant un petit sourire à Anda et Hélène, ainsi qu'un regard en biais à Aravilar, qui décidément était étrange.

C'était au tour d'Hélène et Anda. La jeune fille opaque s'approcha et rougit.

"Euh ... Bonjour ..."

Elle était bouche bée et les yeux grands ouverts en voyant l'Inquisiteur armé jusqu'aux dents et c'était un colosse !

"Alors, je m'appelle Hélène DA SILVA, anciennement MERENS. Je suis télépathe et cuisinière à Nenkin Ame. Je suis née le 07 août 1850 en Ireland et morte le 15 mars 1866 en Angleterre alors que je n'avais que 16 ans d'où mon apparence."

Elle disait beaucoup de chose, contrairement à son habitude, mais elle connaissait le "devoir civique". En plus, c'était un homme d'Eglise et étant catholique respectait énormemment l'homme en face d'lle même avec ses armes dans un lieu saint ...

Elle présenta aussi Anda :

"Elle s'appelle Anda. On pense que c'est une mérimopée mais nous ne sommes pas sûr, elle a oublié son identité ... Je l'ai trouvé dans le parc. Elle est télépathe et a le don d'empathie et peut faire d'énormes bonds. Dois-je aussi donner 15 perles pour elle ?"

Uchdrydd avait apperçut depuis la place quelques personne rentrer dans l'imposante batisse. N'entendant pas véritablement de bruit suspect, et voyant ressortir certaine personne, il se décida à pousser les lourdes portes . Le soleil derrière lui traçait une longue ombre aussi noir que son regard . Il n'aimait pas ce lieu . La religion l'avait toujours dégouté, et il avait pénétré une église une fois et une seule dans sa vie et il en ressorti on ne peut plus rapidement .
Un panneau accroché sur un mur lui indiquait la raison de ce regroupement de personne . Ne voulant avoir d'ennuis, il se mit dans la file, mais bien décidé à partir si cela prennait trop de temps .

En attendant il observait les gens devant lui et le lieu dans lequel il se trouvait. Ces représentations divines ne lui plaisait pas du tout . Un soir dans un bar, il c'était battu avec un prêtre légèrement ivre, qui prenait trop à coeur son devoir de le convaincre de rejoindre le rang de fidèle.
Il sortit son calepin

Divin

Qui peut oser ?

Rien ni personne

"C'est exact."

Hélène rougit ; il est vrai qu'elle répond beaucoup trop souvent à la place d'Anda.
Anda lui dit par la pensée que ce n'était pas grave pour la rassurer.

"Je suis la goûteuse d'Hélène. Eh oui ! Parce qu'elle n'a pas de goût ... Il faut bien quelqu'un alors pour l'aider. Eh oui ! Je ne'ai pas eu de bourse et je n'en ai pas besoin, du moins je le crois ... J'ai oublié ... Je ne sais même pas si je suis une Mérimopée mais c'est un des mots que j'ai donné à Hélène la première fois que je l'ai vu ... Donc voilà ..."

Anda fit un grand sourire pour faire bonne figure.

L'Inquisiteur regardait cette étrange petite créature avec intérêt, presque de la curiosité, se disant qu'il avait énormément à apprendre de se monde magique, qui restait assez récent pour lui.

"Étant donné votre situation..." Tomás hésita: il ne savait s'il devait l'appeler Monsieur ou Madame "...Anda, vous n'aurez qu'a payer une perles, de manière symbolique."

Plongeant à nouveau le bout de sa plume dans son pot d'encre, de Torquemada sourit à cette étrange duo.

"Bien, il reste donc la question de l'indemnité, de plus, le confessionnal est ouvert à toute personne souhaitant s'y rendre."

"Ooooohhhh Monsieur l'Inquisiteur vous êtes bien sympathique ! On a de la chance ! N'est-ce pas Hélène ?"

"Oui."

Anda déposa délicatement la perle qui avait presque la taille de son visage ...

"Tu y arrives ?"

"Oui ! Je suis une grande !!!"

Hélène sourit et répondit à l'Inquisiteur :

"Je ne pense pas qu'on aura besoin d'y aller. Qu'en penses-tu Anda ?"

"C'est quoi un confessional ?"

"C'est un endroit où on peut se confesser."

"Ah ! Dans ce cas, je pense quez nous n'avons pas besoin d'y aller ..."

*C'est bizarre* se dit-elle pour elle-même.

"C'est l'équivalent d'un psychiatre ?"

"Pas tout à fait..."

Hélène rigola et s'excusa.

"Ce sera tout ?"

"Oui, oui, c'est tout ce que le recensement implique, il ne vous reste qu'a payer vos quinze perles," dit-il a l'intention d'Hélène, "et nous en aurons finit."

De Torquemada regarda les personnes suivantes:

Il y avait une jeune fille: la gérante de la discothèque à ce qu'il avait crue comprendre, qui était présente depuis un moment déjà, mais qui n'était toujours pas venus jusqu'au bureau de recensement.
Un elfe: qui flottais dans les airs en lisant. Tomás l'interpella:

"Excusez moi Monsieur, je vous demanderais d'arrêter de léviter: vous pourriez vous blesser en chutant."

Et enfin un jeune homme étrangement vêtu, à l'air sombre et qui ne semblait pas être ici à son aise.
Bien, sa journée n'était pas finit.

Interpelé, Aravilar ne fit que relever la tête vers l'inquisiteur et deposa sur lui les glaces eternelles de son regard. Il se leva cependant, voyant son tour arriver, après avoir soigneusement finit son chapitre, laissant peser dans l'air quelques instants d'un silence lourd ...
Très droit, grand, son livre disparu on ne sait ou, Aravilar s'approcha de l'inquisiteur, semblant l'analyser minutieusement. Il attendait que le fonctionnaire parle.

L'elfe commença par froncer un sourcil méprisant, soupira, comme lassé. après quelques instants, il posa une question à l'inquisiteur :
" J'aimerais savoir si tout cela est necessaire. J'ai déjà été recenssé par l'inquisition ... 7 fois il me semble, rien que dans l'enceinte d'Atlantis, je devrais donc être présent déjà sept fois dans les archives ... sans oublier que j'ai déjà eut à payer sept fois l'impot sur la présence dans ces murs ... "

La question posée par l'elfe étonna quelque peu l'Inquisiteur et il releva la tête de son registre pour pouvoir dévisager l'elfe. Mais de Torquemada avait commencé à s'habituer aux éléments sur-réels qui constituaient le quotidien d'Atlantis.

"Je vous pris de m'excuser, mais je n'ai pas accès aux précédentes archives, de plus, il semble normal de devoir actualiser ces documents. Alors, oui tout cela est nécessaire. Je vous demande donc de bien vouloir me confier les informations demandées vous concernant." Expliqua calmement l'ecclesiaste, replongeant le nez dans son registre.

" On me nomme ici Aravilar, la date de ma naissance se perd dans des temps ou les humains ne comptaient encore qu'approximativement les saisons qui passent ... cela doit faire bientot 27 siècles grégoriens. Ma magie me viens des connaissance de vérité ancienne et invisible de la magie qui correspondent, à Nenkin Amé, à la maison magicas. Cela vous suffira ? "
Après cette précise et prétentieuse réponse, Aravilar laissa quelques instants de silence, plus brefs que d'habitude, avant de reprendre froidement
"Je suppose que l'avidité humaine réclame une foi de plus un impot déjà payé?"

L'Inquisiteur notait chaque réponses de l'elfe, mais eu un certain tic lorsque ce dernier cita "l'avidité humaine".

"Avidité? Je ne pense pas. Je ne profite pas de cet argent M. Aravilar, sachez le. Et vos contributions ne sont pas des pertes, croyez le, elles servirons à mettre en place la sécurité d'Atlantis. Donc oui, je vous demande une fois de plus de payez cette contribution, mais ce n'est pas au nom de l'avidité."

Aravilar posa un regard méprisant sur l'inquisiteur qui se défendait, peut être justement...
" La sécurité m'est toujours apparue comme une notion abstraite dans les villes humaine ... mais puisque Poseidon réclame de l'argent ... alors qu'il en prenne " finit il avec degout, sortant sans regarder de sa sachoche une perle, une seule et unique perle noire qu'il laissa tomber dans la main de l'inquisiteur.
"Gardez le reste. Si vous ètes si bienveillant vous n'en aurez pas de trop pour financer vos si nobles efforts."
Tête droite, après un regard froid en guise d'adieu à l'inquisiteur, Aravilar sorti de la salle sans même dire un mot.

De Torquemada fut comme paralysé lorsqu'il reçu la perle de l'elfe. Ce dernier était déjà parti lorsque l'Inquisiteur souffla, comme pour lui même:

"En effet, ce ne sera pas de trop..."

Rangeant la perle dans sa petite bourse de cuir, et interpella ce jeune garçon qui attendait son tour:

"Je vous en prie jeune homme, venez, c'est à vous."

Le Tribunal était désormais quasi-vide: cette Sina Busti était partie, seul restait Uchdrydd, Ainsi que l'inquisiteur et la garde.

Lucy SIPPL entra dans le majestueux Tribunal en volant, avec une sacoche où nous pouvions observer un callepin dépassé. Elle avait réussi à maintenir un certain équilibre lors de son vol qui la réjouissait. Son pied droit toucha le sol puis elle se posa délicatement. Lucy avait enfin réussi à se poser sans s'effondrer sur le sol. La jeune femme était fière et déambulait dans le lieu saint, le sourire aux lèvres, et observa chaque détail de l'endroit. Sans aucun doute, ces bâtisses étaient faites avec amour et délicatesse. Elle continua à avancer sans regarder devant elle, jusqu'à se cogner contre le jeune homme. Elle le regarda fixement et mit ses deux mains devant la bouche, en ouvrant grands ses yeux, puis les enleva.

"Oh ! Excuses-moi ! Ce n'était pas volontaire."

Ses paroles étaient discrètes, par respect du lieu.

"Tu t'appelles comment ? Moi c'est Lucy SIPPL."

Son regard se dirigea vers un autre jeune homme puis vers l'Inquisiteur et les salua poliemment d'un bref signe de la tête.
Elle décida alors de faire connaissance avec Uchdrydd plus tard, pour qu'il puisse se faire questionner rapidement par l'Inquisiteur.

"Hé bien, jeune homme, lança l'Inquisiteur en joignant ses mains, je vous écoute."

De Torquemada marqua une pause, attendant en fait une réponse qui ne venait pas, mais en sondant ce visage sombre, Tomás était incapable de dire de dire s'il ne souhaitait pas répondre, ou s'il en était incapable n'ayant pas lu le Décret de Grâce comme tant d'autre.

Tout en trempant une fois de plus sa plume dans son pot d'encre, l'Inquisiteur précisa au jeune homme:

"Je vous demande de me donner vos nom, prénom, âge, foyer d'appartenance, et pouvoir, s'il vous plaît."

Il regarda l'inquisiteure longuement avant de lui répondre .

"Uchdrydd. Je ne sais pas. Magicas. Le Froid."

Ayant rempli les conditions, il se retourna et avança en direction de la porte, ne cherchant pas à tenir compagnie à cet homme.

Uchdrydd s'arreta net. Cette dernière phrase l'avait stopé dans son élan. Payer une compensation pour quoi ? ...
Mais il ne cherchait pas le conflit, et se décida donc à lui donner les perles ... Il s'avança vers le comptoir et les pausa froidement.

Sa question sur la confession fit naitre un sourire narquois sur les lèvres d'Uchdrydd. Son visage devint plus froid et plus méprisant qu'à l'ordinaire.

"Non"

Il se retourna et avança lentement vers la grande porte